Ntoum : les habitants de Bizango rails privés d’électricité depuis plusieurs jours

Les populations du quartier Bizango-rails, dans le 3ème arrondissement de la commune de Ntoum dans la province de l’Estuaire, sont privées d’électricité depuis le 19 février 2024.  Et pour cause un train marchandise appartenant à la Setrag aurait accidentellement happé le câble servant de principale conduite d’électricité qui approvisionne ce grand quartier, résultat, les habitants se retrouvent dans le noir total. 

Le lundi 19 février aux alentours de midi, un train chargé excessivement de marchandises roulant dans le sens Owendo-Franceville serait à l’origine du calvaire qui provoque la colère des habitants du quartier Bizango-rail dans le 3ème arrondissement de la commune de Ntoum. En effet, la locomotive  de marchandise étant en surcharge aurait débordé, occasionnant la rupture de la fourniture en électricité dans tout le quartier par la Société d’énergie et d’eau du Gabon ( SEEG). 

Les habitants de Bizango-rails plongés dans le noir 

Si cet incident a entraîné l’ire des riverains qui se retrouvent sans courant à ce jour comme le rapporte le média en ligne Pyramide Media Gabon, les populations irritées déplorent la négligence de la SEEG qui malgré les multiples interpellations, ne semble pas prêter attention aux cris de détresse des habitants du quartier Bizango-rails «   Le chef de quartier n’a cessé d’interpeller les services de dame SEEG pour  remédier à la situation, mais elle peine à rétablir la ligne endommagée par le train » a confié un riverain excédé par cette situation. 

Le quartier étant privé d’électricité, de nombreux commerces établis dans le coin craignent les avaries sur les denrées alimentaires qui ne peuvent plus être conservées. Si mardi après-midi, les responsables de la Setrag et les agents de la SEEG ont effectué une descente sur le terrain, les habitants du quartier indiquent qu’aucune solution n’a été trouvée pour remédier à ce calvaire. Excédés par ce problème, les populations menacent de paralyser  la circulation sur la voie ferrée si l’électricité n’est pas rétablie. Non sans manquer d’interpeller au passage le Comité pour la transition et la restauration des institutions devant un tel laxisme, lequel ne contribue pas à améliorer les conditions de vie des Gabonais.