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Diba-Diba: 3 ans pour réhabiliter 2km de route !

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Engagés au début de l’année 2019 sous l’égide de Brice Laccruche Alihanga, alors directeur de cabinet du Chef de l’Etat, les travaux d’aménagement des voiries de l’axe petit marché – lycée de Diba-Diba semblent relégués aux calendes grecques. Ce linéaire, l’on d’à peine 2 kilomètres, ne rentre pas dans les priorités d’Armel Bounda Balonzi, et ce, malgré l’attractivité de ce quartier et la présence d’un lycée public qui accueille des milliers de jeunes Gabonais.

« Pour vivre à Bel-Air, il faut avoir deux chaussures chaque matin », c’est en ces termes qu’une riveraine dudit quartier a tenu à résumer le calvaire qu’ils traversent au quotidien. Autant dire que cette zone du 1er arrondissement de la commune de Libreville cavale « persona non grata » dans le cahier de charges du ministre des Travaux publics qui a annoncé une vaste opération de réhabilitation des voiries urbaines. De quoi se questionner sur ce qui bloque à Diba-Diba.

Si jadis, la présence d’engins et d’ouvriers maintenait l’espoir des riverains, tout semble s’être envolé. Et ce d’autant plus qu’à ce jour, aucune trace des agents d’un prestataire ou des agents des Travaux publics, n’est perceptible. Doit-on rappeler que ces travaux avaient été inscrits dans le plan d’urgence de réhabilitation des voiries lancé en 2019 par le gouvernement et qui courait sur 5 mois sur une superficie de 13 kilomètres ? Sachant que ledit quartier est segmenté en 3 zones à savoir Bel-Air océan, Bel-Air manguier et carrefour lycée.

Les riverains et les les usagers notamment les élèves du Lycée public de Diba-Diba doivent batailler dans la boue quand ce n’est pas la poussière désertique qu’ils inhalent. Les quelques mètres recouverts de béton et non pas de bitume, comme prévu, servent de passerelle piétonne. À telle enseigne que des rixes verbales ne manquent pas l’appel,  entre les transporteurs qui s’estiment prioritaires et les piétons qui refusent de patauger dans la boue. Notons que les habitants de Diba-Diba avaient par le passé barricadé la voie pour dénoncer une mise à l’écart dans les axes prioritaires du gouvernement. Faut-il y revenir ? Armel Bounda Balonzi est attendu.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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