AGEOS : le 16 avril 2025, journée la plus pluvieuse du mois avec 17,11 mm 

Le mois d’avril 2025 a été marqué par des précipitations exceptionnelles au Gabon, avec un cumul impressionnant de 456,99 mm, selon les données collectées par l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS). Grâce à sa station RARS, mise en place dans le cadre du projet panafricain SAWIDRA-ACMAD, cette structure joue un rôle clé dans la collecte et la diffusion de données météorologiques.

Le 16 avril de l’année en cours s’est distingué comme la journée la plus pluvieuse du mois, avec 17,11 mm de précipitations enregistrés. Un pic significatif comparé au 13 avril qui a connu un minimum de 1,95 mm. Cette variabilité illustre la diversité des conditions météorologiques observées à travers le pays. D’ailleurs, la cartographie des précipitations, réalisée grâce aux images des satellites en orbite basse tels que NOAA, MODIS et Suomi NPP, met en lumière des disparités régionales marquées. 

Libreville et Port-Gentil, les villes les plus arrosées !

Selon les données rendues publiques par l’AGEOS, les zones les plus arrosées se concentrent sur le littoral nord-ouest. Il s’agit notamment à Libreville et Port-Gentil, où les pluies ont été particulièrement abondantes. À l’inverse, le sud-est du pays, autour de Tchibanga et Koulamoutou, ainsi que certaines parties du littoral, ont enregistré des précipitations bien plus faibles. Ces informations, d’une précision remarquable, ne sont pas seulement des chiffres puisqu’elles constituent un outil stratégique pour la gestion environnementale, agricole et la prévention des catastrophes. 

En fournissant des informations fiables et actualisées, l’AGEOS permet aux décideurs gabonais de mieux anticiper les risques d’inondations, d’optimiser les pratiques agricoles et de renforcer la résilience face aux aléas climatiques. Cette capacité d’analyse s’inscrit dans une démarche plus large de valorisation des données spatiales, un domaine où le Gabon se positionne comme un acteur majeur en Afrique centrale. Une consolidation de son expertise idoine pour un développement durable. Ces efforts, soutenus par des technologies de pointe et des partenariats panafricains, illustrent le potentiel des données satellitaires pour relever les défis climatiques et environnementaux.