Procès Sogara : Patrichi Tanasa écope de 4 ans et 6 mois pour « corruption » et « blanchiment »
Bien qu’acquitté pour les faits de détournements de fonds publics par la Cour criminelle spécialisée, l’ancien directeur général la Société gabonaise de raffinage (Sogara) a été reconnu coupable de blanchiment de capitaux et du délit de corruption. Christian Patrichi Tanasa écope ainsi de 10 ans de réclusion criminelle dont 4 ans et 6 mois ferme assortis d’une amende 10 millions FCFA.
C’est au bout d’un long suspens, qui aura tenu en haleine les familles, la presse et les proches des mis en cause pendant 12 heures de temps que Juste Ambourouet a situé Christian Patrichi Tanasa sur son sort dans l’affaire Sogara dans laquelle il était poursuivi pour plusieurs faits. Après examen des pièces fournies au dossier et à la clarté des débats, la Cour criminelle spécialisée a retenu l’intéressé coupable de corruption et blanchiment de capitaux.
4 ans 6 mois et 7 jours ferme pour Patrichi Tanasa
Ancien directeur général de la Société gabonaise de raffinage, Christian Patrichi Tanasa a comparu pendant 3 jours devant la Cour criminelle spécialisée, qui a retenu les faits de corruption et blanchiment de capitaux retenus contre lui. Visiblement amaigri, il n’est pas moins resté fidèle à sa réputation d’homme franc et courageux. Maintenant ses déclarations sont intactes. Une stratégie payante puisque la Cour n’est pas parvenue à asseoir les accusations de l’État.
Toutefois, elle a requalifié les faits en délit de « corruption ». Il lui est reproché d’avoir accepté de recevoir des promesses et avantages de Jean Eric Martin, gérant de la société suisse Augusta. À cela s’ajoute, le blanchiment d’argent. En conséquence, il a été ordonné la confiscation de sa maison à Okala rivière, d’un véhicule Toyota Land cruiser, mais également les sommes contenues dans ses comptes bancaires qui auraient été approvisionnées par le fruit de la corruption.
Il était administrateur et directeur de la GOC et non de Sogara. Mais merci pour les travaux