Makokou : lancement de l’opération libérez les trottoirs

Le ton est donné pour lutter contre l’insalubrité, après Libreville, Port-Gentil, et Bitam, le tour est désormais à la ville de Makokou dans la province de l’Ogooué-Ivindo de discipliner les populations, rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP). En effet, le 5 février 2025, le Délégué spécial en charge de la gestion de ladite ville Rita Estelle Milagolo a procédé au lancement de l’opération Libérez les trottoirs qui a débuté par la phase de sensibilisation.
C’est accompagné du procureur de la République près le tribunal de première instance de Makokou, Oudasse Wague, de son adjoint Wilfried Boulé, du directeur provincial du cadastre, Igor Davy Babolongo et du commissaire central, Guy Sylvain Meye M’Owono, que le Délégué spécial de la ville de Makokou a initié la vaste opération libérez les trottoirs. Il était question pour les autorités publiques d’interpeller les occupants anarchiques à libérer le domaine communal.
Les autorités publiques de Makokou en guerre contre l’insalubrité
Les opérateurs économiques installés aux abords des trottoirs, les propriétaires des garages anarchiques et les propriétaires des bâtiments ont été sensibilisés sur l’importance de cette opération qui est d’ailleurs la première que mène le délégué spécial en charge de la ville de Makokou Rita Estelle Milagolo. Lors de cette descente de terrain, un délai de 3 jours a été fixé afin que les occupants anarchiques du domaine public quittent le domaine communal. Une action qui démontre que les autorités privilégient le dialogue avant les sanctions.
Après la phase de sensibilisation,débutera la phase répressive dès ce lundi 10 février 2025, comme cela a été le cas à Bitam dans la province du Woleu-Ntem. Pour mener à bien cette action, le Délégué spécial en charge de la ville de Makokou est accompagné par les autorités policières et judiciaires qui veilleront à ce que les récalcitrants se conforment à la loi. Notamment les responsables des garages anarchiques empiétant sur le domaine public et des commerçants qui obstruent la voie publique avec leurs échoppes précise l’AGP.
GMT TV