A La UneDerniers articlesFAITS DIVERS

Libreville : un prêtre se suicide à la suite d’un chantage de divulgation de sa sextape

Ecouter l'article

Les habitants du quartier Okala-Mikolongo situé dans le 1er arrondissement de Libreville et les fidèles de la mission Don Bosco ont été témoins d’un fait tragique le 12 janvier 2024. Selon le rapport du quotidien L’Union, un prêtre de ladite congrégation se serait suicidé après avoir subi un chantage en lien avec la divulgation d’une sextape dans laquelle il serait acteur.

C’est le sujet qui alimente les conversations des populations riveraines d’Okala-Mikolongo et des chrétiens catholique de cette partie de la capitale. En effet, un prêtre exerçant à l’église catholique en service à la mission Don Bosco aurait mis fin à ses jours par pendaison le 12 janvier 2024. Et ce, afin d’éviter d’avilir l’image de sa congrégation par un scandale sexuel.


Un chantage à l’origine du drame


Victime de chantage depuis plus d’un an par son amante, l’ambassadeur de christ n’aurait pas supporté les multiples demandes de son maître chanteur. En effet, la jeune femme qui entretenait une relation secrète avec le curé aurait pris le soin de filmer leurs ébats sexuels. Au final, elle s’en serait servi afin d’extorquer de l’argent à l’homme d’église. Si dans les débuts la victime se laissait faire en envoyant les sommes exigées, ce dernier en aurait eu marre.

Ne sachant plus à quel saint se vouer, le prêtre se serait pendu dans sa chambre. Tout en laissant les raisons de cet acte en écrit. Le corps retrouvé inerte, la lettre lue, les fidèles auraient fait appel aux officiers de police judiciaire. Ces derniers auraient pris contact avec le présumé maître chanteur via le téléphone du curé. Croyant qu’elle avait rendez-vous avec son amant pour « s’expliquer », la jeune se serait pointée. Elle séjournerait dans les locaux des forces de l’ordre. Nous y reviendrons !

Ainsi, à la fouille du téléphone portable de la jeune femme, les agents de police judiciaire auraient découvert les preuves de sa culpabilité. A l’heure où nous couchons ces lignes, la mise en cause serait en garde à vue. Dans les prochains jours, elle sera présentée devant les juridictions compétentes afin de répondre de ses actes.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page