ANBG : Près de 600 signatures dans une pétition pour le départ du Pr. Ndjambou !

Depuis sa nomination en tant que directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) peu après le coup d’État du 30 août 2023, le Professeur Ruphin Ndjambou est au cœur d’une tempête de contestations. Près de deux ans plus tard, les critiques s’intensifient, portées par une pétition en ligne qui a recueilli environ 600 signatures d’étudiants en colère, réclamant sa démission.
Ce mouvement, relayé via la plateforme https://www.mesopinions.com/petition/autres/reclamons-demission-pr-tete-agence-nationale/237294, met en lumière des griefs multiples contre la gestion de l’ANBG. Dès son arrivée à la tête de l’agence, le Pr. Ruphin Ndjambou a suscité l’indignation des observateurs de la vie publique. Ces derniers avisés dénonçaient un conflit d’intérêt manifeste. Puisqu’étant propriétaire de l’Institut des Hautes Études Économiques et Entrepreneuriales (IHEE). Une atteinte banalisée à l’époque.
Aujourd’hui, ce sont les étudiants et les responsables d’établissements qui amplifient la fronde. D’ailleurs, ce lundi 2 juin 2025, une manifestation retentissante s’est tenue devant les locaux de l’ANBG, traduisant l’exaspération face à une situation jugée chaotique. Les accusations portées contre le directeur général vont des plus évidentes, comme des retards dans le paiement des bourses, aux plus graves, touchant à la gestion globale de l’agence. Des soupçons de concussion planerait sur la tête de l’universitaire.
La pétition, lancée il y a quelques heures, a rapidement mobilisé 554 signataires, un chiffre qui témoigne d’un mécontentement généralisé. Les étudiants pointent du doigt des cessations de paiements affectant plusieurs établissements, tant au Gabon qu’à l’étranger, des États-Unis au Brésil, en passant par le Togo. Les écoles d’ingénieurs et autres institutions de formation professionnelle sont particulièrement touchées, compromettant l’avenir de nombreux jeunes. « Nous réclamons la démission du Pr. Ruphin Ndjambou de la tête de l’ANBG », martèlent les pétitionnaires, déterminés à faire entendre leur voix.
Ce mouvement de contestation pourrait attirer l’attention du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui pourrait être amené à réévaluer la position du Pr. Ruphin Ndjambou. Les états de service de ce dernier à la tête de l’ANBG, déjà entachés par ces polémiques, seront scrutés de près. Alors que la grogne estudiantine s’amplifie, l’avenir de l’agence et de son directeur reste incertain. Une chose est sûre : cette affaire, qui continue de faire des vagues, est loin d’être close. Nous y reviendrons.
Il faut souvent que la tutelle réagisse et même agisse avant tout embrasement… Il est vrai que des contestations assorties de pétitions soient maintenant actées, ce qui engendrerait un climat de défiance permanente si jamais aucunes mesures palliatives ne soient vite prises !!!
Personne ne perdra dans ce conflit…au contraire c’est l’intérêt général qui se doit de primer…
Pensons-y !