Libreville : Casep-Ga invite les populations à l’identification des corps jusqu’au 31 janvier

Le phénomène des corps abandonnés dans les maisons de pompes funèbres est très courant. Afin d’optimiser les places dans les chambres de conservation, la compagnie africaine de sépulture du Gabon (Casep-GA) a par le biais d’un communiqué de presse paru dans le quotidien L’Union ce vendredi 24 janvier 2025 exhorté toutes personnes à la recherche d’un parent à procéder à l’identification des corps au sein de la structure.
C’est ce que nous révèlent les colonnes du quotidien l’Union n°14736. En effet, la compagnie africaine de sépulture du Gabon (Casep-GA) a annoncé qu’elle va procéder à une opération d’inhumation de corps à titre indigent. Ainsi, les familles concernées sont invitées à identifier et retirer leurs défunts avant le 31 janvier 2025. « Toute personne à la recherche d’un parent disparu est invitée à se rapprocher de Casep-Ga à Oloumi face Cedoc pour identification » indique le communiqué de presse.
Les populations convoquées à Casep-Ga
Selon le communiqué de la société CASEP-GA cette décision d’inhumer des corps à titre d’indigent découle du trop plein de dépouille en conservation dans leurs locaux. Lesquels dépouilles n’auraient pas été revendiquées par les parents depuis leur enregistrement auprès de la maison de pompes funèbres. « La présence de corps sans vie non identifiés, en conservation dans nos installations depuis septembre et octobre 2024. Ces dépouilles mortelles n’ont fait l’objet d’aucune réclamation à ce jour » déplore la compagnie africaine de sépulture du Gabon (Casep-GA).
Soucieux de réorganiser la structure l’entreprise des pompes funèbres invite les familles à se rendre à « la direction de CASEP-GA pour identification et retrait de leurs défunts ». Tout en rappelant au public que cette opération se tient jusqu’au 31 janvier prochain, passé ce délai, le communiqué précise que « le parquet de Libreville autorisera l’inhumation de ces corps à titre d’indigent ». Il est important de rappeler que l’abandon des défunts dans les maisons de pompes funèbres occasionne des carences de places disponibles pour accueillir des nouvelles dépouilles.
GMT TV