Gabon : Quid de la valorisation des héros gabonais dans l’apprentissage scolaire ? 

On ne le dira jamais assez, il est temps de mettre les hommes et femmes qui ont marqué et qui continuent de marquer l’histoire du Gabon en avant.ces hommes et femmes devraient être connus des jeunes générations. Si l’initiative avait suscité de nombreuses réactions positives avec l’avènement de la transition en 2023, il faut dire que les actes n’ont pas été à la hauteur de la propagande et des espoirs. 

C’est un changement radical qui est attendu de tous. Les héros d’hier et ceux d’aujourd’hui, vivants ou morts méritent d’être valorisés et appris dans nos établissements. Seulement, ni les administratifs, ni les acteurs culturels eux-mêmes, ne semblent réellement prendre une décision ferme. Toute chose qui laisserait penser à un désintérêt de ces derniers. 

Et si on changeait définitivement de paradigme ?

Ce ne sont pas des Hommes à mettre en avant, des histoires à apprendre aux jeunes générations qui manquent au Gabon mais bien des décideurs. Seulement, force est de constater que même appelés à la table des décideurs, les acteurs culturels peinent encore à relever le secteur. Pourtant c’est une occasion en or que ces derniers ont. Qu’ils soient au ministère de la culture, à l’éducation nationale, ou même conseillers spéciaux,s’ils ne peuvent valoriser leur histoire qui le fera ? 

Quand verrons-nous enfin un programme scolaire entièrement fait et adapté à partir des origines gabonaises pour les plus jeunes ? Alors que l’on attendait avec impatience une représentation profonde des héros nationaux tels que le capitaine Ntchoréré, le Guerrier Wongo, ou encore plus d’œuvres  littéraires nationales, il semblerait que ce ne soit pas une promesse qui verra vite le jour.

Loin de vouloir jeter la pierre à nos dirigeants et acteurs culturels, c’est un cri d’alarme face à une génération qui trouve ses repères ailleurs que chez soi. Il serait peut-être temps que enseignants de tous les niveaux, administratifs, et décideurs siègent d’une même voix pour convenir d’une solution définitive et pérenne. On l’a tant entendu, il serait temps qu’avec le souffle de changement actuel, les héros gabonais morts ou vifs soient mis à l’honneur dans le système éducatif.