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Insalubrité : de la nécessité de sévir face à l’incivisme !

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En matière de salubrité, Kigali se tient en tête des villes les plus propres du continent et ce grâce à son arsenal juridique répressif, et surtout à la tolérance zéro appliquée face au moindre acte d’incivisme constaté. Alors que le Gabon est lancé dans un processus de restauration, peut-être serait-il temps que les autorités mettent en place de véritables stratégies afin de rompre avec l’incivisme.

S’il y a une vérité qui ne cesse d’être pointée du doigt, c’est le fait que l’incivisme des populations gabonaises à la peau dure. Cependant, un fait qui reste incompréhensible, c’est l’incapacité des autorités à appliquer les mesures concrètes pour punir les indélicats. Pourtant, c’est sans remords que ces populations se permettent de jeter les ordures ici et là malgré les panneaux érigés par la municipalité interdisant de le faire. Le non-respect des heures de dépôt des déchets ménagers, les eaux usées qui sont déversées sur la chaussée, l’occupation du domaine communal entre autres sont autant d’actions que posent les citoyens au quotidien. 

Face à cela, pour le cas de Libreville qui croule sous des tas d’immondices, il serait plus qu’urgent que le délégué spécial en charge de la gestion de Libreville pose des actes concrets de répression, car à ce jour, les actions initiées par Judes Ibrahim Rapontchombo ne portent pas leurs fruits, les mêmes comportements persistent. Il est important de préciser que l’incivisme est un réel problème dans la société car il participe à la destruction du vivre-ensemble, il détériore le cadre de vie. 

L’urgence d’appliquer des mesures coercitives pour imposer l’ordre et la discipline 

Afin d’amener les populations à se soucier de la sauvegarde de l’environnement, il est primordial de créer des conditions pour le changement de comportement. Au-delà de la sensibilisation, une brigade de salubrité dynamique pourrait être mise en place afin d’avoir un regard à chaque point de dépôt d’ordures ménagères comme c’est le cas à Dakar au Sénégal par exemple. Les populations peuvent également prendre part au nettoyage de la ville, car en les impliquant dans ce processus, peut-être auront-elles conscience de la nécessité de ne plus polluer la ville. Par ailleurs, le gouvernement gabonais peut également s’inspirer de Kigali la capitale du Rwanda qui est considérée comme un modèle environnemental sur le continent africain.

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Un commentaire

  1. Voilà ce à quoi devraient s’attaquer les contributeurs au DNI, créer une Brigade de l’Environnement (BEN) et coller des amendes à tous les riverains des zones particulièrement insalubres…. Au lieu de cela, on préfère vouloir « forcer » les Houssa du Gabon à prendre des noms « gabonais » (sic!), comme si…pardon, je passe ma route!!

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