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Gabon : Mounguengui « maté » au B2 sur ordre de la DGA, épouse d’Efong Nzolo !

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Pierre Alain Mounguengui, président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), a révélé lors d’une conférence de presse tenue le 1er février des actes de persécution, dont des menaces de mort, torture psychologique et une détention arbitraire, qu’il attribue à l’entourage de son rival Jérôme Efong Nzolo. Ces accusations mettent en lumière des tensions politiques au sein du football gabonais.  

Selon Mounguengui, ces persécutions remontent à 2018, lorsque Efong Nzolo, soutenu par « son environnement familial », aurait cherché à prendre la tête de la Fegafoot par « tous les moyens ». Seulement, la tension va atteindre son pic après l’élection du 16 avril 2022 à Lambaréné. « Après 4 ans d’absence, en 2022 mon adversaire a usé de tous les moyens possibles. Me faire nommer en conseil des ministres. Démissionner lui-même de son poste ».

Efong Nzolo et sa femme prêts à tout pour la Fegafoot ?

Dans ses explications devant la presse, Pierre Alain Mounguengui qu’après sa réélection, des menaces explicites auraient été proférées contre lui, dans la cour. « Mounguengui n’arrivera à Libreville, on lui tendra une embuscade », aurait-on déclaré. Sapristi ! Pour échapper à un « plan A visant à [l]’éliminer physiquement », il aurait fui vers Lebamba avant de revenir clandestinement à Libreville.  

C’est à son arrivée au siège de la Fégafoot que le drame se serait noué. « Arrivé à la Fédération, il y a une voiture du B2. L’épouse de mon adversaire, directrice générale adjointe du B2, a envoyé des agents me prendre à la Fegafoot. Arrivé là-bas elle a demandé à ses agents de me mettre au sous-sol pendant 7 jours après je me suis retrouvé à la prison centrale ». Situation déplorable.

L’invite à la sagesse de PAM !

Décrivant une séquestration suivie d’une tentative inculpation pour « enrichissement illicite » dont il se serait défendu devant la commission mise en place pour ces questions au Gabon. Pierre Alain Mounguengui rejettera en bloc, assurant n’avoir « rien reçu de l’État ni volé ».  Désormais ragaillardi, le Président de la Fegafoot a tout de même saisi l’occasion pour appeler les autorités à cesser les abus de pouvoir.

« N’utilisez pas les instruments judiciaires pour mater les gens. Ce n’est pas possible », a-t-il conclu à ce propos. Son récit, s’il reste à être corroboré, soulève des questions sur l’utilisation présumée des institutions à des fins personnelles. À l’heure où nous couchons ces lignes, Jérôme Efong Nzolo n’a fait aucune réaction. Cette affaire, qui mêle sport, politique et soupçons de répression, rappelle les défis de la gouvernance au Gabon, où le football reste un enjeu de pouvoir majeur.  

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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