Gabon: l’organisation des événements culturels confrontée au manque de financements étatiques

C’est l’un des principaux points abordés par le ministre délégué auprès du ministre chargé de la Culture et des Arts en marge du lancement de la fête de la musique le lundi 21 juin 2022. Pointant du doigt les freins au développement harmonieux du département ministériel dont il est en charge, Max-Samuel Oboumadjogo a déclaré « les budgets ne sont pas extensibles, nous avons des budgets limités ».    

Si le lancement de la 40ème édition de la fête de la musique peut s’avérer être un pas de géant après plusieurs éditions loupées, il n’en demeure pas moins que des carences persistent. C’est en tout cas ce qu’a révélé Max-Samuel Oboumadjogo qui pourrait expliquer le peu d’engouement autour de la valorisation de l’art varié labellisé vert-jaune-bleu. Au nombre des difficultés évoquées, la faible subvention octroyée pour la cause.

En effet, le ministre délégué auprès du ministre de la culture et des arts Max- Samuel Oboumadjogo a déploré le budget peu conséquent octroyé à ce ministère. « Les budgets ne sont pas extensibles, nous avons des budgets limités » a-t-il déclaré. Une situation qui a contraint ce département  ministériel à laisser pour compte le Symposium international de sculpture sur bois de Libreville, la fête de la culture ou encore le Carnaval international de Libreville. 

À cela s’ajoute l’organisation de ces différentes manifestations dans le reste du pays notamment dans huit autres provinces que compte le Gabon. Comment comprendre qu’avec 8,2 milliards de budget en 2022 le ministère de la Culture peine à assurer le financement des événements culturels? Une question qui devrait interpeller le gouvernement sur la nécessité d’augmenter le budget de ce département ministériel surtout qu’on sait que la culture est la vitrine d’un pays à l’international.