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Gabon : les jeunes pour l’inscription de la lutte contre la corruption dans le programme scolaire

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Le samedi 09 décembre dernier, l’immeuble Arambo a servi de cadre à la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption organisée par la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI). Une journée qui a été essentiellement marquée par des séances de sensibilisation à l’endroit des jeunes avec en toile de fond d’inscrit ces questions dans le programme scolaire. 

C’est en présence du vice-président de la République, Joseph Owondault Berre et du président de la CNLCEI Nestor Mbou que s’est déroulé cet événement entrant dans le cadre de la célébration chaque 9 décembre de la Journée internationale de lutte contre la corruption. Une journée instituée par l’Organisation des Nations unies qui a pour objectif de sensibiliser le monde à ce problème et pour faire connaître le rôle de la Convention en matière de lutte et de prévention.

Impliqué la jeunesse dans la lutte contre la corruption

Placée cette année sous le thème « Corruption et développement, les vulnérabilités des jeunes face à la corruption », cette rencontre était l’occasion d’impliquer cette frange de la population dans la lutte contre ce fléau qui sape les institutions démocratiques, ralentit le développement économique et contribue à l’instabilité gouvernementale en déclinant des propositions concrètes. 

Ainsi, le président du Conseil national de la jeunesse, Dariss Nyoundou Souza a sollicité des gouvernants l’introduction des questions de lutte contre la corruption dans le programme scolaire national. Il s’agira de doter les enseignants des connaissances et des ressources nécessaires pour dispenser des cours sur la lutte contre ce phénomène. 

Pour sa part, le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite a rappelé que « la corruption constitue un frein au développement du pays ». « Il touche plusieurs secteurs : mines, pétrole, forêts. Et les plus exposés sont les jeunes, qui constituent un maillon important du Gabon. D’où la nécessité de les impliquer dans cette lutte », a-t-il indiqué 

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