A La UneDerniers articlesSOCIETE

Gabon : Aminata Ondo s’insurge contre le coût excessif des frais de dossier pour les concours d’État

Ecouter l'article

Le jeudi 20 juillet 2023, Aminata Ondo, leader syndicale et candidate aux législatives dans le 6èm arrondissement de Libreville, a tenu un point de presse devant les médias. Au cours de celui-ci, elle a tenu à s’insurger contre les montants des frais de dossier exigés aux candidats pour participer aux différents concours d’État.

Si d’aucuns estiment que « l’égalité des chances » tant prônée par le gouvernement gabonais est effective à tous les niveaux, nombreux gabonais demeurent dubitatifs. La récente sortie de la syndicaliste Aminata Ondo pointe du doigt le phénomène de frais de dossiers qu’elle juge exorbitants pour les enfants de pauvres et anticonstitutionnels.

Un phénomène contraire au slogan « Égalité des chances » 

Les candidats aux concours d’entrée aux écoles normales doivent s’acquitter des frais de dossiers fixés entre 10 000 et 40 000 FCFA. Des montants qui ne seraient pas à la portée de tout le monde selon Aminata Ondo. « Ce jeune-là qui n’a rien, quelle égalité peut-il avoir de participer à un concours s’il n’a pas ces 40 000 là ? », s’est insurgée la syndicaliste. Une condition qui ne permettrait pas à des milliers de gabonais en condition précaire de candidater aux différents concours d’État.

Une arnaque à ciel ouvert ?

C’est ce que croit savoir la candidate aux législatives du 26 août prochain. En effet, selon cette dernière, aucune loi ne conditionne la participation à un concours d’État par le versement des frais exigé aux candidats. «Au lieu de donner la chance à tout le monde,vous demandez aux enfants des pauvres,des frais de 10 000 à 40 000 », fustige Aminata Ondo. Notons que le dépôt de dossier n’assure pas aux candidats de figurer sur la liste des personnes retenues et que les écoles ne prévoient aucun remboursement.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

2 commentaires

  1. C’est qui est vrai et décourageant… On vit dans un Gabon d’où aucun jeune ne peut en profiter ou encore ne peut avoir de la chance…
    20,000f à 40,000f de frais de participation par concours, mais c’est trop demander. Que dire alors des jeunes prolétaires et économiquement faible ?
    Bien parlé madame Aminata ONDO.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page