A La UneDerniers articlesSOCIETE

Gabon : Alain Mouagouadi et Thierry Nkoulou désormais libres !

Ecouter l'article

Alors que la base de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) a annoncé, lors de leur assemblée générale du samedi 2 mars 2024, une levée de boucliers à compter de lundi prochain, les syndicalistes portés disparus ont réapparu. L’information a été rendue publique ce jour où on peut apercevoir Alain Mouagouadi et Thierry Nkoulou accompagnés de la base de la Dynamique unitaire (DU). 

De l’inquiétude à la quiétude, c’est le passage d’émotions dans l’affaire des deux leaders syndicaux de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation. Alors que les grandes manœuvres s’activaient pour suspendre les activités académiques, il semble que la bombe a été désactivée. Les deux portés disparus ayant réapparu étrangement ce dimanche 3 mars 2024. Pas soignés et amincis, Alain Mouagouadi et Thierry Nkoulou n’ont pour l’heure donné aucune explication.

Vers une conférence de presse de mise au clair !

C’est la requête des enseignants membres de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation longtemps inquiets pour leurs collègues. « Il faut faire une conférence de presse pour nous dire qui vous a arrêté. Où vous l’étiez et pourquoi ? C’est une exigence non négligeable. Déjà bon retour à la liberté », a indiqué un syndiqué en commentaires de l’annonce de la Dynamique unitaire. Aussi, convient-il d’ajouter que l’épisode pointant du doigt le B2.

Selon les informations rendues publiques par la base syndicale, « il semblerait qu’après la réunion avec le ministre de la Fonction publique, Thierry Nkoulou qui était déjà dans la voiture de son camarade koumba cyrlin, a préféré descendre pour monter dans le véhicule de Alain Mouagouadi du fait qu’il allait dans la même direction que lui. Sur le trajet, les deux syndicalistes auraient été interceptés par les agents du B2 armés, sans mandat légal, et forcés à embarquer dans leur voiture banalisée ». Nous y reviendrons !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme.Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

Articles similaires

Un commentaire

  1. Les bandits et brigands responsables de ces dérapages qui ternissent l’image du pouvoir militaire doivent être mis aux arrêts pour que ce genre de pratique cesse.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page