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France : le Parquet national financier fait appel après la relaxe de Pascaline Bongo

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Jugée par le Tribunal correctionnel de Paris pour corruption passive dans une affaire d’attribution de marchés publics, Pascaline Mferri Bongo Ondimba, fille ainé de l’ancien président feu Omar Bongo Ondimba a été blanchi le 22 avril dernier. Une décision à laquelle a fait appel le Parquet national financier (PNF) français, ce qui donnera donc lieu à un nouveau procès cette fois devant la Cour d’Appel. 

Le répit n’aura été que de courte durée pour l’ancienne Haute représentante personnelle du président de la République. En effet, le Parquet national financier (PNF) français n’entend pas s’arrêter à mis chemin après la relaxe prononcée par le Tribunal correctionnel de Paris. En effet, Pascaline Mferri Bongo Ondimba était accusée « d’avoir accepté d’intervenir en faveur de la société d’ingénierie française Egis route dans l’attribution de marchés publics, contre la promesse de 8 millions d’euros de rétrocommission. 

Pascaline Bongo bientôt de retour devant la justice française 

Pascaline Mferri Bongo a été relaxée ainsi que cinq autres prévenus avec qui elle comparaissait, dont Franck Ping, le fils aîné de l’ancien candidat à l’élection présidentielle, Jean Ping. Dans sa décision, le Tribunal correctionnel a estimé qu’il n’a pas été démontré que dans ses fonctions de l’époque, Pascaline Mferri Bongo Ondimba pouvait « attribuer les marchés ». Le Parquet national financier avait considéré que la fille de l’ancien président avait « usé de ses fonctions pour monnayer ses pouvoirs ».

Si aucune date n’a pour l’heure été communiquée pour le procès en appel, cette saga judiciaire n’a pas fini de révéler ses secrets. Notons que la famille Bongo est depuis des années dans le viseur de la justice française pour d’autres faits en lien avec des détournements d’argent public présumés, encore appelé « Affaire des biens mal acquis ».   

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