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Football: en perte de vitesse, l’attaque gabonaise inquiète à quelques jours du début de la CAN

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A quelques jours d’en découdre avec les Comores, le Ghana et les Lions de l’Atlas du Maroc, les Panthères du Gabon font grise mine. Entre blessures, baisses de forme et performances en demi-teinte symbolisées par la mise à l’écart à Arsenal du capitaine Pierre Emerick Aubameyang et la mauvaise passe de Denis Bouanga, l’équipe dirigée par Patrice Neveu inquiète supporters et observateurs. 

Peut-on croire en ces Panthères qui ont affiché un visage en demi-teinte lors des qualifications pour le mondial 2022? Peut-on croire en ces Panthères dont le leader souffre depuis plusieurs semaines d’une mise à l’écart et d’une déchéance de son brassard de capitaine du fait de soucis extra sportifs? Peut-on croire en ce groupe des Panthères dont l’un des tauliers, Didier Ibrahim Ndong, a été mis de côté en dépit de son importance dans l’ossature de l’équipe?

Telles sont les questions que se posent supporters et observateurs du football gabonais. Un football qui a grandement perdu de sa superbe ces dernières années, du fait notamment d’une absence quasi totale de championnat. D’une politisation des acquis. Et surtout de scandales à répétition. Loin de dégager la sérénité nécessaire à un groupe conquérant, Neveu et ses poulains inquiètent à l’image du capitaine Aubameyang.

En effet, auteur de seulement 4 buts et 1 passe décisive cette saison en 14 matchs, l’ancien killer du Borussia Dortmund réalise une première partie de saison mitigée. Poussé vers la sortie par son entraîneur. Décrié par ses supporters. Il n’a plus joué depuis le 6 décembre dernier lors d’une défaite de son équipe face à Everton. Défaite qui s’avère d’ailleurs être la dernière en date des Gunners qui ont depuis son absence, enchaîné les victoires.

Guère dans une meilleure position, Denis Bouanga, dernier de Ligue 1 avec les Verts, n’a lui inscrit que 3 buts en 17 matchs cette saison, même ratio pour Aaron Boupendza avec Al-Arabi. Loin de rassurer, ces stats auxquelles s’ajoutent le zéro pointé de Jim Allevinah depuis le début de saison, renforcent ce sentiment d’incertitude. Dans un groupe C très relevé avec notamment le Maroc et le Ghana, il leur faudra donc très vite se mettre en confiance, au risque de passer à la trappe comme ce fut le cas à domicile en 2017.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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