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Lambaréné: il abusait d’une fillette de 10 ans prétextant avoir été sous l’effet de l’alcool

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C’est une bonne nouvelle à Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué. En effet, après de longues investigations, les policiers ont pu mettre la main sur le présumé violeur d’une fillette d’à peine 10 ans. Il s’agit d’Aristide Koumba Koumba, un proche de la famille qui a révélé avoir agi « sous l’effet de l’alcool », rapporte L’Union dans sa parution du lundi 26 avril 2021.

L’affaire continue de défrayer la chronique à Lambaréné précisément au quartier dit Petit-Paris 3. Là-bas, Aristide Koumba Koumba, un compatriote à la trentaine révolue aurait abusé sexuellement d’une fille de 10 ans. Pour parvenir à son but, le mis en cause devenu proche de la famille voisine, va attendre que les parents aillent à la plantation.

Conscient que la petite fille était esseulée, Aristide Koumba Koumba va l’inviter à venir regarder la télévision dans sa chambre. Ne voyant pas l’entourloupe, l’enfant accepte. Mal pour elle, celui qu’elle considérait comme son « tonton » va abuser d’elle sexuellement. Une fois sa basse besogne réalisée, il lui ordonne de ne rien dire.

Apeurée, la victime garde le silence. Seulement, les fièvres et autres malaises persistants vont pousser la famille à la conduire à l’hôpital de la localité. Après l’avoir auscultée, les médecins vont révéler que l’enfant a perdu sa virginité. Questionnée sur son partenaire, la fillette annonce en larmes qu’il s’agit d’Aristide Koumba Koumba, leur voisin.

Sur ces entrefaites, il sera rattrapé par les gendarmes de la brigade centre de Lambaréné. Dos au mur, le mis en cause reconnaît les faits qui lui sont reprochés en prétextant avoir agi sous l’emprise de substances. « Je reconnais avoir fait des attouchements à la gamine. Peut-être parce que j’étais sous l’effet de l’alcool », a-t-il indiqué. Une tentative de fuite en avant ? La justice gabonaise devra très prochainement se prononcer.

 Incitée par ce dernier, la mère de la mineure s’est tournée vers la Justice pour que son beau-frère réponde de ses actes.

Guy Charly Moussounda Mabicka a été placé en garde à vue à la maison d’arrêt de Tchibanga où il attend son jugement. Ce dernier reconnaît les faits qui lui sont reprochés. «C’est un problème de viol qui m’amène ici. J’étais bourré, j’ai abusé de la fille de mon jumeau», a-t-il avoué.

Cependant, pour se défendre, Guy Charly Moussounda Mabicka prétend être sur le coup d’une malédiction qui aurait cours dans son village et dans sa famille. «Mais c’est à cause d’une malédiction qui se pousse. Ça, c’est une malédiction qui part de jour en jour», a-t-il déclaré.  «Donc, je prie beaucoup qu’on arrête cette malédiction sinon ça va faire du mal dans la famille», a-t-il ajouté.

«Je reconnais, sincèrement, je reconnais. Moi je reconnais mes bêtises. Je ne peux pas nier mes bêtises, je reconnais. Mais j’étais bourré, je n’étais pas conscient. J’étais bourré », a-t-il confessé. « C’est une malédiction qui tourne au village, je ne sais pas. Ça peut aussi être ça parce que jusqu’à lors je n’arrive pas à comprendre », a-t-il avancé.

Reste donc à savoir si sa ligne de défense tiendra pour atténuer sa peine. Selon l’article 401 du nouveau Code pénal gabonais qui définit le viol comme «tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature, qu’il soit commis sur la personne d’autrui avec violence, contrainte, menace, surprise ou ruse», «l’auteur d’un viol est puni de 15 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 50 millions de francs CFA au plus».

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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