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Présidentielle au Liberia : George Weah reconnaît sa défaite

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La soirée électorale aura été longue au Libéria ce 17 novembre où se tenait le scrutin présidentiel. En lice pour un second mandat, l’ancien footballeur, George Weah faisait face à son principal adversaire, Joseph Boakai. Alors que le scrutin s’annonçait très serré, c’est finalement l’ancien vice-président qui l’a emporté d’une courte victoire. Une défaite acceptée par le sortant. 

L’ancienne gloire du football libérien n’effectuera pas un second mandat à la tête du pays. C’est ce vendredi 17 novembre que George Weah a admis sa défaite face à Joseph Boakai, alors que 99% des urnes avaient livré leur verdict. Assurant ainsi à ce pays frappé par des années de guerre, une issue démocratique heureuse.

Une victoire de joseph Boakai au fil du rasoir 

Alors que le dépouillement était effectué à 99%, George Weah affichait 49,11% de suffrages, contre 50,89% pour son principal opposant. Un court écart, mais suffisant pour que le président sortant se rende à l’évidence. « Les résultats annoncés ce soir, bien que non finaux, indiquent que Monsieur Boakai a une avance que nous ne pouvons rattraper. J’ai parlé au président élu Joseph Boakai pour le féliciter pour sa victoire », a déclaré George Weah, à la radio publique, citée par France24. 

Les quelque 2,4 millions de Libériens qui étaient attendus aux urnes se sont donc prononcés en faveur de l’homme de 78 ans, qui a été vice-président du Libéria de 2006 à 2018, sous la présidence d’Ellen Johnson Sirleaf. Prenant ainsi sa revanche sur son adversaire, après une large défaite au second tour de la présidentielle de 2017, au cours de laquelle George Weah l’avait emporté avec plus de 61% de voix. 

Notons que le président libérien, qui a suscité de forts espoirs auprès de la jeunesse, a pêché par son incapacité à éradiquer la pauvreté et la corruption. En effet, avec un PIB par habitant de 769 dollars en 2023, le Libéria occupe la 12ème place des pays les plus pauvres de la planète, selon la Banque mondiale. Joseph Boakai hérite donc d’un pays à la fois divisé politiquement, au regard du score serré, et économiquement à l’agonie, puisque la conjoncture internationale marquée par la crise de covid-19 et la guerre en Ukraine ne l’ont pas épargné.

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