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Gabon : vers le développement d’une industrie du riz

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Le 05 janvier 2024, le Dr. Yonnelle Déa Moukoumbi, expert international et chercheur à l’Institut de recherches agronomiques et forestières (IRAF) a présenté au ministre de l’Agriculture, Jonathan Ignoumba le projet de développement des variétés du riz à haut rendement et de qualité. Un programme qui pourrait présager de la naissance d’une industrie du riz.

Tout comme dans de nombreux pays africains, au Gabon le riz est un aliment très consommé dans les foyers. Toutefois, la presque existence d’une production locale, rend le pays fortement dépendant des importations asiatiques. Soucieux de voir ce secteur prendre davantage de valeur, les agronomes gabonais ont proposé à Jonathan Ignoumba la production d’un riz de meilleure qualité.

3 variétés de riz gabonais bientôt labellisées

Conscients des défis liés à la dépendance aux importations alimentaires, les chercheurs gabonais ont proposé de stimuler la production nationale de riz. La sécurité alimentaire est au cœur de cette démarche, avec pour objectif de réduire la dépendance vis-à-vis des importations de cet aliment, tout en créant des opportunités pour les acteurs locaux du secteur agricole.

Ainsi, quelques mois après le bilan des cultures de riz effectué à mi-parcours par le CENAREST, les chercheurs de l’IRAF sont allés présenter leur trouvaille  au ministre de l’Agriculture. Il s’agit de 3 variétés de riz adaptées aux conditions de culture du sol gabonais. Ces agronomes ont exprimé à Jonathan Ignoumba leur volonté de développer et labelliser ces produits.


Toutefois pour le développement d’une industrie locale de riz, il est nécessaire d’accroître la productivité et renforcer la durabilité de la production. Ce renforcement des mécanismes de production passe notamment par l’amélioration des systèmes d’irrigation, la modernisation des techniques de culture, et le renforcement des capacités des agriculteurs. Et tout ceci n’est possible qu’en investissant davantage dans le domaine agricole, ce parent pauvre de l’économie sous la Transition.

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Un commentaire

  1. Il y a l:expertise national qui au niveau international contribue a structurer les choses pour ces pays….sept (7) ans que nous travaillons durement au mépris de tous…l »arrivée du CTRI suscite un réel espoir pour développer la riziculture et surtout la filière du riz avec l »apport de la SNDR en cours de finalisation.

    Essayons de capitaliser nos acquis, les adhésions aux organismes internationaux pas toujours cotisés pour les autres.

    Nous restons optimistes et attendons le CTRI…c’est enfin notre éssor vers la félicité
    Dr Moukoumbi

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