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Afrique du Sud : la présidente du parlement corrompue à l’aide « d’une perruque »

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Des procureurs sud-africains ont déclaré le lundi 25 mars 2024 au cours d’une audience qu’ils auraient l’intention d’accuser de corruption la présidente du Parlement Nosiviwe Mapisa-Nqakula. Selon les faits rapportés par Africanews, cette dernière aurait reçu 135 000 dollars et une perruque en pots de vin sur une période de 3 ans. 

C’est l’affaire qui défraie la chronique en Afrique du Sud. Les faits se seraient déroulés alors que la présidente du parlement sud-africains était ministre de la Défense. Durant l’exercice de ses fonctions, cette dernière aurait accepté des pots de vin. C’est au cours d’une audience du tribunal que les procureurs sud-africains auraient soulevé l’affaire. 

Pas d’arrestation et pas d’inculpation pour Nosiviwe Mapisa-Nqakula 

Parmi les documents judiciaires soumis pour l’audience, les procureurs affirment que Mapisa-Nqakula a reçu 11 paiements d’un montant total de 135 000 dollars entre décembre 2016 et juillet 2019. L’ancienne ministre de la Défense aurait demandé un autre pot-de-vin de 105 000 dollars, mais qui n’aurait pas été payé. C’est donc février 2019 que Mapisa-Nqakula aurait reçu plus de 15 000 dollars et une perruque lors d’une réunion au principal aéroport international de l’Afrique du Sud. 

Les procureurs lui auraient donné la possibilité de se rendre à un poste de police et d’être traduite devant le tribunal pour être formellement inculpée. Mais ces derniers auraient déclaré qu’ils ne s’opposeraient pas à sa libération sous caution. Mapisa-Nqakula aurait nié les faits qui lui seraient reprochés. La présumée corrompue aurait déclaré qu’elle coopérait avec les autorités après la perquisition de son domicile à Johannesburg et la saisie de quelques éléments de preuve.

Pour l’heure, Mapisa-Nqakula se serait mise en congé de son poste de présidente du Parlement. Il faut dire qu’elle aurait déjà été accusée d’avoir accepté des pots-de-vin et l’enquête parlementaire aurait été abandonnée en 2021. L’affaire aurait donc refait surface après qu’un dénonciateur se soit manifesté l’an dernier. A noter que la personne qui aurait payé les pots-de-vin n’a toujours pas été nommée. Le juge devait se prononcer sur la suspension et l’arrestation le lundi prochain.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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