VIH/Sida : 5 pays africains ont atteint les objectifs 95-95-95 des ODD
C’est ce que révèle le nouveau rapport de l’Onusida rendu public en juillet 2023. Il en ressort en effet que 5 pays en Afrique sont parvenus à atteindre les objectifs 95-95-95 de la lutte contre le VIH/SIDA, qui s’inscrit dans l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) fixés par l’ONU. Une réussite qui démontre les progrès enregistrés ces dernières années dans la prévention et la prise en charge des personnes atteintes.
Il est possible d’en venir à bout de la pandémie du Sida à l’horizon 2030, à condition d’atteindre l’objectif 95-95-95. C’est ce qui ressort d’un rapport du programme commun des Nations Unies destiné à coordonner l’action des différentes agences spécialisées de l’ONU dans la lutte contre la pandémie de VIH / sida. Lequel indique que 5 pays africains connaissent des progrès considérables en vue de l’éradication de la maladie.
La fin du Sida d’ici 2030, l’Onusida y croit
Si la pandémie de Sida a toujours représenté un enjeu de santé publique à l’échelle mondiale, l’Onusida, à travers ses actions, œuvre à son éradication. Une action qui a permis au Rwanda, à l’Eswatini, au Botswana, à la Tanzanie et au Zimbabwe d’atteindre l’objectif 95-95-95. Lequel signifie que « 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, que 95 % de ces personnes suivent un traitement antirétroviral vital et que 95 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable », indique l’Onusida.
Des chiffres qui démontrent l’efficacité de la nouvelle approche de dépistage et de prévention mise en place par l’Onusida et ses agences déployées sur le terrain. Toutefois, les Nations unies indiquent que pour maintenir de tels résultats, il est impératif d’accélérer le financement liés aux traitements. La Directrice exécutive de l’organisation a rappelé que les progrès ont été les plus importants dans les pays et les régions qui ont le plus investi financièrement. Une manière pour l’agence onusienne d’interpeller les gouvernements et organisations de la société sur la nécessité de s’engager davantage dans la lutte.
