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Luc Oyoubi : « Il est clair que le PDG ne peut plus dépenser comme avant »

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Le secrétaire général par intérim 1 du Parti démocratique gabonais (PDG), le camarade Luc Oyoubi a accordé une interview au Quotidien L’union. Occasion pour ce dernier d’apporter des clarifications sur certaines questions qui tourmentent le parti. Abordant la question des arriérés de salaire des employés permanents, Luc Oyoubi a reconnu la nécessité pour le parti de rationaliser les dépenses. 

Le tout puissant Parti démocratique gabonais est actuellement aux abois financiers. En effet, de l’aveu même de son Secrétaire général par intérim, le parti ne serait plus à mesure de financer un train de vie élevé, au point que l’hypothèse d’une réduction du personnel permanent est désormais clairement mise sur la table. 

Luc Oyoubi à coeur ouvert sur l’état des finances du PDG   

Alors que le climat social au sein du Parti démocratique gabonais est à l’image de la crise politique qu’il traverse, Luc Oyoubi alerte sur la situation financière du parti, qui découle de cette crise. En effet, interrogé sur la situation du personnel permanent, Luc Oyoubi répond du tic au tac « Le personnel permanent réclame effectivement le paiement des arriérés de salaires. Il va falloir que les instances du parti se prononcent sur la situation du personnel permanent du siège qui est en fort sureffectif ». 

Par ailleurs, le Premier Vice-président du Sénat de Transition invite le personnel du parti à prendre conscience des changements qui s’imposent dans la manière d’envisager les dépenses «  il est clair que notre parti ne peut plus dépenser comme avant. Il faudra que le personnel en prenne conscience », précise Luc Oyoubi. 


Déjà en janvier dernier, dans un entretien accordé à L’Aube, le Secrétaire général par Intérim du parti de masse sonnait l’alerte sur les finances du parti, en imputant la responsabilité à la « mauvaise gestion des fonds de campagne ». « La situation financière du parti est affectée par une gestion antérieure inadéquate des fonds de campagne qui démobilise les cotisants », avait indiqué Luc Oyoubi, qui parlait alors de « pénurie » d’argent. Toute chose qui nourrit davantage les spéculations sur le devenir de ce géant au pied d’argile, qui fait face également à des démissions en cascade.  

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