Transition au Gabon : Ali Bongo prêt à « conseiller les nouvelles autorités », selon le représentant de l’ONU

L’ancien président de la République n’était plus apparu en public depuis l’appel à faire du bruit, lancé à ses amis. C’est donc à l’occasion de la visite que lui a rendu le représentant de l’ONU pour l’Afrique centrale, Abdou Abarry, le 6 septembre dernier, qu’Ali Bongo s’est de nouveau affiché devant les caméras. Une visite au cours de laquelle l’ancien homme fort du Gabon aurait manifesté sa disponibilité à donner des conseils au nouveau pouvoir.  

La communauté internationale est engagée dans le processus de sortie de crise au Gabon. C’est dans cette optique, qu’à l’occasion de sa visite de travail à Libreville, Abdou Abarry, représentant de l’ONU en Afrique centrale a tenu à s’enquérir des conditions de vie et de santé de l’ancien président, qui serait prêt à accompagner son pays par des conseils.

Ali Bongo Prêt à accompagner la transition, malgré des inquiétudes pour sa famille    

Si le représentant de l’ONU a affirmé à nos confrères de RFI avoir trouvé un Ali Bongo en bonne santé et vivant dans de bonnes conditions, il a tout aussi assuré que l’ancien chef de l’Etat souhaite voir perdurer la paix et la quiétude dans le pays. Dans cet élan, « le président Bongo a exprimé sa pré-disponibilité si les nouvelles autorités le jugeaient utile de bénéficier de ses conseils et de son accompagnement  », a affirmé Abdou Abarry.

Toutefois, selon le patron de l’ONU dans la sous-région, l’inquiétude de l’ancien chef de l’Etat Gabonais demeure sur deux points. « Ses préoccupations étaient fondamentalement d’ordre médical, et puis un souci au niveau de sa famille également. Ce sont des attentes légitimes de sa part. Voilà à peu près les deux préoccupations qu’il a exprimées »; a poursuivi le diplomate.

Notons qu’à la suite de la visite de deux jours à Libreville du président centrafricain et facilitateurs dans cette crise pour le compte de la CEEAC, Faustin Archange Touadera, les nouvelles autorités ont annoncé la fin de l’assignation à résidence d’Ali Bongo, qui peut s’il le souhaite, aller à l’étranger. Cependant, le sort de son épouse Sylvia et de son fils aîné Noureddin Bongo Valentin n’ont pas été évoqués.