Gabon : une saisie de drogue d’une valeur de 40 millions de FCFA opérée par la DGSS

La lutte contre le trafic de stupéfiants s’intensifie au Gabon. La Direction générale des services spéciaux (DGSS) a frappé un grand coup en réalisant une importante saisie de drogue d’une valeur de 40 millions de FCFA. L’information a été révélée dans un reportage diffusé sur Gabon 1ère ce lundi 10 mars 2025. Cette opération démontre la volonté des autorités d’éradiquer ce fléau, qui alimente la criminalité et menace la jeunesse gabonaise.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la DGSS a mis la main sur un réseau structuré de dealers, opérant depuis plusieurs mois. Lors de leur interrogatoire, les suspects interpellés ont dévoilé l’origine des substances saisies et leur utilisation sur le marché noir. « Il y a des médicaments pour ceux qui sont faibles sexuellement, les tramadols c’est un anti-inflammatoire, et il y a également des comprimés pour les femmes qui ne veulent pas avoir d’enfants », a révélé l’un des présumés trafiquants.

Cette déclaration souligne la diversification des substances illicites, qui ne se limitent plus seulement aux drogues dures, mais incluent également des médicaments détournés de leur usage médical initial.

Un circuit de contrebande transfrontalier

L’enquête a également permis de remonter la filière jusqu’à son point d’origine, situé au Cameroun. « Ces produits viennent du Cameroun et passent par la route. C’est un Camerounais du nom de Landry qui les envoie ici, par l’intermédiaire de son frère, chez qui je récupère la marchandise », a confié l’un des trafiquants.

Malgré ces révélations, le suspect a tenté de se dédouaner. « J’ai refusé, ce n’est pas ce que j’avais demandé. J’ai précisé qu’il y a trop de problèmes actuellement avec le tramadol. Je vois ce qui se passe à la télé », a-t-il expliqué. Une vigilance accrue nécessaire aux frontières Cette saisie record remet en question la sécurisation des frontières gabonaises, par lesquelles transitent d’importantes quantités de stupéfiants.

Les autorités devront renforcer les contrôles routiers et douaniers afin de freiner l’entrée massive de ces substances qui alimentent les réseaux criminels et détruisent des vies.Alors que la consommation de drogue devient un problème de santé publique, cette intervention de la DGSS prouve que la lutte contre ce fléau reste une priorité. Reste à voir si des mesures structurelles seront mises en place pour endiguera définitivement le trafic et assécher les circuits de distribution.