Gabon : Sylvia et Noureddin Bongo sortis de prison en catimini selon Jeune Afrique
Si le commun des gabonais est focus sur la remise en marche du pays après les 14 ans de gestion scabreuse d’Ali Bongo et ses sbires, il reste qu’une nouvelle pourrait faire jaser si elle est avérée. Il s’agit du transfert en sourdine de Sylvia et Noureddin Bongo Valentin de la prison centrale de Libreville vers « une villa » secrète, rapporte notre confrère Jeune Afrique (JA) dans sa livraison du mercredi 10 janvier 2024.
C’est une révélation choc que vient de faire le très bien implanté dans les arcanes du pouvoir au Gabon, Jeune Afrique dans une livraison ce mercredi 10 janvier 2023 à 18 heures. Pour le magazine panafricain, l’ancienne première dame et son fils, entrevus comme les têtes pensantes de la nébuleuse Young Team, qui auraient, selon le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), pillé les caisses de l’État sans état d’âme, seraient loin des geôles de Gros-Bouquet.
Jeune Afrique plus que formel sur le transfert de Sysy et Nono
S’il est prescrit que l’usage du conditionnel laisse entrevoir que l’information doit être prise avec des pincettes jusqu’à ce que la véracité soit établie, le choix délibéré de ne pas en recourir témoigne peut-être de la crédibilité de l’information. Et partant de sa source. Jeune Afrique soutient sans sourciller que « l’ex-première dame et son fils, d’abord incarcérés à Sans famille, la prison centrale de Libreville, sont à présent détenus dans une villa de la capitale gabonaise ».
Une décision surprenante qui aurait été prise par les autorités publiques de la transition sans nommément citer le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema voire un autre membre du CTRI. Le tour de magie du clan Valentin serait le fruit de la médiation menée par le président de la Guinée Bissau Umaro Sissoco Embaló. Lequel avait été autorisé à voir Ali Bongo Ondimba lors de son séjour à Libreville. Seulement, ces affirmations ne seraient que des âneries pour le palais rénovation. « C’est faux », a tenu à rassurer une source autorisée.
