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Gabon : malgré l’opération de restauration de l’ordre urbain, Libreville croule toujours sous les immondices

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Libreville retrouvera-t-elle réellement sa beauté d’antan ? C’est la grande question que l’on serait tenté de se poser, devant autant d’efforts que le Général Judes Ibrahim Rapontchombo ne cesse de déployer mais qui ne produisent aucun effet jusqu’à présent. À travers les différentes communes du Grand-Libreville c’est le même constat qui est fait, quand elles ne sont pas déversées au sol, les ordures débordent des bacs. Un spectacle désolant qui remet en cause cette initiative qu’est la restauration de l’ordre urbain lancée le 17 janvier dans le Grand-Libreville. 

D’entrée de jeu, le Délégué spécial en charge de la gestion de Libreville, Judes Ibrahim Rapontchombo, indiquait que l’opération dénommée « restauration de l’ordre urbain » vise à lutter contre l’insalubrité, un phénomène qui a la peau dure malgré les quelque 8 milliards de FCFA injectés annuellement par l’Etat. Prévue se tenir durant 6 mois, et censée redonner à la Capitale politique du Gabon une image digne d’un pays qui aspire à l’essor vers la félicité, cette opération peine à porter ses fruits.

Il faut dire qu’en sillonnant les artères de Libreville, ce qui frappe, ce sont les tas d’immondices accumulés soit dans des points de ramassage ou des ordures ménagères qui débordent des bacs à ordures. C’est le cas au quartier Ozangué dans le 5ème arrondissement, où un point de ramassage de poubelle s’est transformé en banque gigantesque de déchets. Au quartier Nzeng-ayong dans le 6ème arrondissement c’est la même chose, les ordures jonchent le sol. Que font les équipes du Général Judes Ibrahim Rapontchombo pour endiguer ce phénomène

La mairie de Libreville pas capable de rendre Libreville propre ? 

Plus de 3 mois que l’opération a été lancée, mais les mêmes habitudes décriées persistent. Entre les commerçants qui sont de retour aux abords des trottoirs, d’autres opérateurs économiques qui sont réfractaires aux mesures de salubrité publique imposées par l’édile de la capitale et Libreville qui croule sous un tas d’ordures. L’opinion se demande si la restauration de l’ordre urbain est toujours d’actualité? Le Général Judes Ibrahim Rapontchombo a-t-il déclaré forfait devant l’incivisme notoire des populations ? Pourtant le Délégué spécial en charge de la gestion de Libreville lors du lancement de cette opération avait annoncé  que « tout contrevenant aux dispositions réglementaires s’expose à la rigueur des sanctions conformément aux dispositions prévues par les textes en vigueur ». 

Pas de sanctions, pas d’amélioration pérenne, Libreville demeure aussi sale, les mauvaises habitudes des populations sont au beau fixe, l’insalubrité a véritablement déposé ses valises à Libreville. Il est important de souligner que l’insalubrité est source de plusieurs maladies, mais dans le fond les autorités municipales ont t-elles réellement conscience de cela ? Se soucient t-elles vraiment du bien-être des populations et de l’image de la ville ? Autant de questions qui pour le moment n’ont pas de réponses. L’essor vers la félicité n’est pas pour maintenant à Libreville.

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