Santé : les ordures ménagères, source de paludisme, d’intoxication alimentaire, de choléra et de typhoïde
La question de l’insalubrité demeure un véritable problème de santé publique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle que la pollution liée à l’environnement peut être source de prolifération de microbes et bactéries causant des maladies telles que paludisme, l’intoxication alimentaire, le choléra ou la fièvre typhoïde. Une situation qui nécessite que les autorités sanitaires prennent au sérieux la question de la gestion des ordures ménagères dans notre pays.
Les poubelles à l’air libre sont un fléau au Gabon. Lesquelles sont de véritables nids à maladies. En effet, l’accumulation des détritus de la vie quotidienne peut favoriser la propagation des champignons et l’apparition des maladies diarrhéiques liées à des infections bactériennes, virales ou parasitaires. D’où l’importance d’assainir son lieu de vie.
Les dépôts d’ordures ménagères à l’origine de diverses parasitoses
La santé de la population passe aussi par le maintien d’un environnement sain. En effet, l’odeur incommode émanant des poubelles engendre des gaz toxiques qui se propagent dans l’air. Favorisant l’apparition des salmonelles, des mouches, des moustiques et des souris qui sont des vecteurs des infections. D’ailleurs, l’OMS a indiqué que 12,6 millions des décès intervenus en 2012 sont imputables à un environnement de vie ou de travail insalubre. Un état de fait qui devrait attirer l’attention des autorités afin que des mesures adéquates soient prises pour améliorer la qualité de l’environnement des populations.
« Si les pays ne prennent pas des mesures afin que les populations vivent et travaillent dans un environnement sain, des millions de personnes continueront à tomber malades et à mourir prématurément » a déclaré l’ancienne Directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, Margaret Chan. Devant cet enjeu mondial, le Gabon, qui peine à assainir ses villes, devrait plus que jamais implémenter une politique de gestion des déchets.
Geneviève DEWUNO
