A La UneDerniers articlesFAITS DIVERS

Mimongo : un corps en état de putréfaction découvert à Ekembélé

Ecouter l'article

Les habitants du village Ekembélé situé à des kilomètres de Mimongo chef-lieu du département de l’Ogolou ont fait une découverte macabre le jeudi 14 décembre 2023. En effet, ces derniers auraient trouvé le corps d’un homme dénommé Guy Martial Nzambé en état de putréfaction avancé non loin d’un fusil. 

C’est le sujet qui anime les conversations des populations de la bourgade de Ekembélé dans le Sud du Gabon précisément dans la province de la Ngounié. En effet, la dépouille d’un homme de 36 ans aurait été retrouvée par les villageois derrière les habitations à environ 500 mètres de son domicile. C’est donc une scène effroyable dont auraient été témoins les habitants de cette localité.   

Changement de comportement chez le défunt

En effet, selon des sources, le défunt Guy Martial Nzambé âgé 36 ans était orpailleur exerçant dans ledit village. Plusieurs jours avant le drame, la victime se serait rendue dans la ville de Mouila afin de rendre visite à sa famille nucléaire. Une descente au cours de laquelle la compagne du trentenaire aurait constaté des changements dans le comportement de son cher et tendre compagnon. Cette dernière aurait déclaré à sa belle famille.

 «  Je l’ai trouvé très étrange, ses yeux étaient complètement rouges et sortis de l’orbite. Il avait complètement changé d’attitude ». Une attitude qu’auraient également remarquée les proches du défunt qui l’ont rencontré à son retour de voyage le 10 décembre 2023. D’après des sources, Guy Martial Nzambé aurait été tellement perdu dans ses pensées qu’il serait tombé en sanglots. Déclarant qu’« il est foutu ».

Un suicide à l’origine du décès?

Ainsi, après avoir vu sa famille, le défunt se serait rendu à la rivière pour se baigner puis au campement. « Il s’est bien habillé. Il a pris ses affaires en disant qu’il allait au campement ». C’est donc arrivé audit campement que le trentenaire se serait donné la mort à l’aide d’un fusil. Au grand désarroi des populations villageoises qui disent n’avoir rien entendu faute de forte averse. Notons que pour des nécessités d’enquêtes les proches de la victime auraient été gardés à vue. Nous y reviendrons. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page