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Libreville : le désordre continue à l’hôtel de ville

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L’une des premières institutions auxquelles s’est attaqué le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) dès sa prise du pouvoir, est l’hôtel de ville de Libreville. Laquelle a vu émerger à sa tête un Délégué spécial, le général Jules Denis Rapontchombo, dont le rôle est de remettre de l’ordre dans l’écurie. Cependant, deux mois après sa nomination, le Syndicat libre des agents de la mairie de Libreville s’insurge de la perpétuation des pratiques dénoncées jadis.

Alors que l’arrivée du général Judes Denis Rapontchombo à la tête de l’hôtel de ville de Libreville à suscité de l’espoir auprès des syndicats, commerçants et usagers du service public exaspérés par des pratiques peu orthodoxes, les critiques commencent à émerger. Malgré les mesures visant à mettre un terme à la lourdeur administrative et à la gabegie financière au sein de cette administration, les partenaires sociaux regrettent que la toute puissance du Secrétaire général de l’hôtel de ville, Hans Denis Fabrice Dickarado continue, d’après eux de manifester son emprise, au mépris des représentants du personnel.

Denis Fabrice Dickarado à la source du problème 

C’est dans un entretien accordé à notre confrère de l’hebdomadaire La Loupe, que le Syndicat libre des agents de la Mairie de Libreville, par la voix de son président, Joe-Fred Madouta a fustigé la perpétuation de certaines pratiques, selon lui entretenues par le secrétaire général de l’Hôtel de ville, Denis Fabrice Dickarado, qui « est en train d’enfariner et d’endoctriner le délégué spécial ». En effet, le représentant syndical regrette que « les choses vont de mal en pis ». C’est pourquoi, il demande ni plus ni moins, la démission du secrétaire général Denis Fabrice Dickarado « disons-nous que le secrétaire général doit partir », a-t-il affirmé.


Si le Syndicat réaffirme son soutien au délégué spécial, Judes Denis Rapontchombo, il attire toutefois son attention sur la nécessité de faire preuve de lucidité « Nous voulons attirer son attention sur le fait qu’il doit travailler avec les partenaires sociaux. Mais il continue àécouter les oiseaux de mauvais augure dont le rôle est de lui glisser les peaux de banane », a prévenu Joe-Fred Madouta. Non sans appeler « leur délégué spécial à se ressaisir », les syndicats invitent tout aussi le CTRI a donner une feuille de route à Judes Denis Rapontchombo « afin que les problèmessoient attaqués à la source ».

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