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Jean Rémy Yama : « c’est une mascarade »

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Déclaré candidat à l’élection présidentielle du 12 avril prochain puis recalé au terme d’un tri opéré par le ministère de l’Intérieur, Jean Rémy Yama ne décolère pas. Pour celui qui avait officiellement déposé sa candidature le 8 mars dernier, le rejet de cette dernière ce dimanche 9 mars 2025 par la publication de la liste définitive par Hermann Immongault ne serait que le fruit d’une « mascarade » aux relents politiques.

Sur les 33 dépôts de candidature recensés par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité de la transition, Hermann Immongault, seuls 4 remplissaient toutes les modalités imposées pour la course à la présidentielle. Il s’agit des dossiers d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, Lapensée Essingone, Stéphane Germain Iloko et du Président de la transition sortant Brice Clotaire Oligui Nguema. Un tri qui ne serait que subjectif selon Jean Rémy Yama.

Un quatuor de façade ?

C’est la conviction de Jean Rémy Yama ce lundi 10 mars 2024. Et ce, au lendemain de l’annonce des candidatures retenues pour la Présidentielle du 12 avril prochain par Hermann Immongault. Dans un post devenu viral sur X, l’ancien leader syndical n’est pas allé par 4 chemins. « Le rejet de ma candidature par les autorités compétentes est une mascarade, c’est triste », a-t-il dénoncé d’un ton sec. Émettant de profonds doutes sur les acteurs de la transition.

Jean Rémy Yama, qui révèle que son dossier a été rejeté suite à l’absence de l’acte de naissance de son défunt père, tire la sonnette d’alarme sur les aspérités autour des manœuvres au sein du ministère de l’Intérieur. « Ma candidature a été rejetée parce qu’il manque l’acte de naissance de mon père né en 1920 et mort lorsque j’avais à peine 5 ans. Alors qu’en 1920 le Gabon, administrativement, n’existait pas (…) », a-t-il souligné.

Par ailleurs, le candidat déclaré est formel « sur mon acte de naissance, mon père et ma mère sont Gabonais ». Convaincu de sa conformité aux modalités requises et d’avoir été arbitrairement retiré de la course à la magistrature suprême, Jean Rémy Yama a d’ores et déjà annoncé la couleur. « Je vais saisir la Cour constitutionnelle et si elle persiste dans cette mascarade, je ferai du 12 avril une journée Gabon mort », a-t-il conclu.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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