Geoffroy Foumboula : «la libération de la famille Bongo est une honte pour les premiers jours de la Vème République»

La nouvelle de la libération nocturne et discrète d’Ali Bongo Ondimba, de Sylvia Bongo et de leur fils Noureddin Bongo Valentin continue de susciter une onde de choc au sein de l’opinion publique. Cette fois, c’est le député de la Transition et 4ᵉ vice-président de l’Assemblée nationale, Geoffroy Foumboula Libeka, qui sort de sa réserve. Dans une déclaration virulente publiée le 16 mai 2025 sur sa page Facebook, l’acteur civique ne mâche pas ses mots : « La libération de la famille Bongo est une honte pour les premiers jours de la Vème République. »
« La République bafouée dans le silence ». Alors que c’est la présidence angolaise qui a officialisé l’arrivée de la famille Bongo à Luanda, dans un silence glacial de la part des autorités gabonaises, Geoffroy Foumboula s’interroge : « Où est la souveraineté du Gabon, quand un autre Chef d’État vient, obtient la libération de citoyens arrêtés pour détournement, et les ramène chez lui, sans explication, sans procès, et en pleine nuit ? »
Celui qui fut l’un des soutiens notoires du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) rappelle qu’une plainte a été introduite contre les membres de la famille Bongo pour détournements de fonds, notamment dans le dossier du COVID-19, et déplore que cette démarche citoyenne semble désormais « passer en perte ».
« Une rupture de confiance avec Oligui Nguema »
Dans une sortie d’une rare gravité, le député accuse : « Cet acte marque une véritable rupture de confiance avec le président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema. » Il pointe du doigt une instrumentalisation de la justice et alerte sur les conséquences d’une politique de deux poids deux mesures : « Tous les Gabonais sont égaux. Ali Bongo et sa famille ne sont pas plus gabonais que les autres. »
Selon Geoffroy Foumboula, cette libération pourrait ouvrir la voie à toutes les formes de chantage diplomatique. « Demain, ce sera Patrice Talon, président de l’Union africaine, qui viendra récupérer les Ossenis pour les ramener au Bénin ? », a-t-il martelé.
Appel à la cohérence et à la mobilisation citoyenne
Plus encore, l’acteur civique exige que tous les autres accusés pour les mêmes faits, les Mvouandjami, Ossenis et consorts, soient également libérés pour respecter la logique engagée : « Il faut être cohérent jusqu’au bout. » Dans son texte, il rappelle qu’il ne fait pas de politique et n’a de loyauté qu’envers la République : « Je ne soutiendrai jamais ce genre de pratique. Le Gabon mérite mieux. Nous méritons des explications. »
Alors que la 5ᵉ République venait d’être inaugurée comme l’ère de la rigueur et de l’exemplarité, cette affaire vient brutalement bousculer les attentes d’un peuple en quête de justice et de vérité. Geoffroy Foumboula promet d’engager toutes les démarches légales pour exiger des comptes.
Une déclaration forte, qui donne le ton d’une colère sourde qui monte dans l’opinion. Car dans cette affaire, une chose est sûre : le silence des autorités est devenu assourdissant.
Je suis d’accord avec lui, Oligui Nguema est mal parti pour un début de mandat comme je l’ai dit dans un commentaire dans un autre article parlant de ce sujet sur ce même site. Il envoie des mauvais signaux et il faut être né de la dernière pluie pour croire qu’après avoir se soigner comme c’est pour des raisons farfelues médicales (j’ai expliqué dans mon autre commentaire pourquoi ces raisons médicales ne tiennent pas la route, d’ou je parle de ‘farfelues’ pour ces raisons), Sylvia et Nourredine qui n’ont rien d’honnête de par leur passé, vont retourner au Gabon. Il fallait qu’il les envoie au Congo Brazzaville sous surveillance de Sassou, comme le firent à l’époque l’ami du même Ali, Faure Gnassingbe quand ils envoya au Gabon son demi frère emprisonné au Togo, pour être soigné et sous surveillance de Ali, vu que Sassou et Ali ont des relations exécrables, donc ça allait être une assurance pour les Gabonais qu’ils rentreraient au Gabon après les soins et ça allait donner toute la valeur à ce motif de »raisons médicales », surtout qu’au village de Sassou, Oyo – devenu une ville – il ya un hôpital avec les appareils de dernier cri, nommé – comme par coïncidence, rires-, Edith Lucie Bongo.
Pour moi, c’est clair que ce fut un stratagème de Oligui soit depuis longtemps, soit juste au moment oü Lourenço est venu au Gabon comme expliqué dans le dudit commentaire que je parle