Gabon : vers la création d’un fonds à la CNAMGS pour les indigents avec une prise en charge à 100%
L’amélioration de la couverture sociale au Gabon passe par un système de santé performant, une tâche très complexe au regard des nombreux dysfonctionnements qui minent ce secteur. Afin de relever le défi, les commissaires après les nombreux jours de débats du Dialogue national inclusif qui s’est tenu au stade de l’amitié dans la commune d’Akanda ont évoqué entre autres comme solution « la création d’un fonds à la CNAMGS pour les indigents avec une prise en charge à 100% ».
Le Gabon, pays riche mais dans la réalité, est composé de plusieurs individus hommes comme femmes qui ont très souvent du mal à se prendre en charge, en raison de leurs difficultés économiques et de leur incapacité à se déplacer. Une situation qui les plonge dans la précarité et qui rend amer leur quotidien. Soucieux donc de s’aligner avec les objectifs de développement durables, les commissaires lors des assises du Dialogue national inclusif après avoir épluché les contributions des populations ont adopté le 30 avril dernier comme solution à l’amélioration de la couverture sociale dans notre pays, la création d’un fonds à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), qui prendra totalement en charge les gabonais économiquement faible (GEF).
Les indigents bientôt pris en charge à 100% par la CNAMGS
En effet, cette recommandation apparaît comme un acte fort qui vient également soutenir la stratégie adoptée dans le Plan national de santé (PNDS) qui vise à doter le Gabon à l’horizon 2034 d’un système de santé performant offrant des prestations de qualité et surtout accessible à toute les couches de la population principalement aux plus démunis. Ainsi sa mise en application aura pour conséquence immédiate la diminution du taux de mortalité et de morbidité de la population, lorsqu’on sait que très souvent dans nos structures sanitaires sans argent on ne peut pas avoir accès à des soins de qualité car très souvent le personnel soignant met en avant l’aspect financier au détriment de la vie humaine.
Et en dépit des multiples dénonciations qui très souvent sont balayées du revers de la main par les responsables, réfutant de telles pratiques. Gageons que cette solution sera réellement appliquée de bout en bout. Rappelons que le traitement du cancer est pris en charge à 100% par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale ( CNAMGS), ce qui soulage considérablement les malades. Aussi cette recommandation des commissaires donnera à l’entité sociale cette dimension nationale qu’elle souhaite atteindre en plaçant toujours l’assuré au cœur de la CNAMGS comme l’avait rappelé la Directrice générale Christine Audrey Chambrier Voua lors de sa rencontre avec les partenaires sociaux après sa prise de fonction.
GMT TV