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Oyem: des patients dénoncent un trafic d’antirétroviraux au CHR

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La problématique de la corruption en milieu hospitalier est toujours d’actualité au Gabon. La preuve avec l’information relatée par le site Gabon info, faisant état de l’existence d’un vaste trafic d’antirétroviraux (ARV) au sein du Centre hospitalier régional d’Oyem (CHRO), le tout entretenu par un infirmier de cette structure qui moneyerait ces médicaments auprès des personnes vivant avec le VIH-SIDA (PVVIH). 

Si ces dernières années le gouvernement a toujours été pointé du doigt dans la survenance des pénuries d’antirétroviraux, certains individus seraient au cœur du dysfonctionnement du système de distribution de ces médicaments. C’est notamment le cas à Oyem où se serait enraciné un véritable réseau de trafic opéré au sein du CHR. 

En effet, selon nos confrères de Gabon info.ga, ce serait un infirmier, le dénommé Pamphile Moto Moto, qui serait la figure de proue de cette bande de malfrats. Pour avoir ce précieux médicament, ce dernier exigerait la somme  de 10 000 FCFA par malade. « Nous ne savons plus où mettre la tête, pour trouver des ARV, il faut avoir des relations et une fois que vous connaissez qui peut vous vendre le médicament, vous devez avoir 10000 FCFA au moins.», a indiqué une patiente qui requiert l’anonymat.


Il faut souligner que le gouvernement s’efforce depuis plusieurs années à prévenir les risques de pénurie de ces médicaments mais les agissements de certains membres du corps médical semblent ramer à contre-courant de cette volonté. Il serait donc judicieux pour le ministère de la Santé de veiller au strict respect du principe de gratuité dans la distribution de ces antirétroviraux.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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