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Gabon: la Société Moderne d’Élevage de Tunisie prête à saisir le potentiel avicole

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En prospection au Gabon, une délégation de la société moderne d’élevage de Tunisie s’est entretenue ce mardi 11 janvier avec Ghislain Moandza Mboma, directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI). Objectif de cette séance de travail pour l’entreprise du Pays du Jasmin, cerner les opportunités et les potentialités d’un secteur avicole en première ligne dans la stratégie de substitution des importations alimentaires.

Largement dépendant des importations notamment en ce qui concerne les produits alimentaires de base, le Gabon entend d’ici 2025, inverser cette tendance. Pour ce faire, le pays mise fortement sur une stratégie de substitution des importations, qui passe nécessairement par des investissements d’une part, et le transfert de technologie de l’autre. Désireuse de répondre à cette double problématique, la Société Moderne d’Élevage de Tunisie s’est entretenue ce mardi avec les responsables de l’ANPI.

En effet, autour de Ghislain Moandza Mboma, directeur général de l’Agence, la délégation tunisienne conduite par Hatem Baccar a posé les jalons de ce qui pourrait aboutir dans les toutes prochaines années à la construction d’une usine locale. Spécialisée dans la production de poussins d’un jour, de poulets de chair et d’aliments composés, la société basée au Pays du Jasmin entend « profiter du potentiel qu’offre le Gabon en s’y inscrivant durablement » comme l’a souligné Hatem Baccar. 

Avec en perspective, la production, l’abattage, la commercialisation et l’exportation de produits avicoles, la société s’est donc logiquement tournée vers l’Agence nationale de la promotion des investissements, qui de par sa position, devrait lui « faciliter les formalités d’entrée, l’appuyer pour une potentielle installation et surtout lui ouvrir les portes de notre écosystème » comme l’a justement souligné Ghislain Moandza Mboma. 

A noter que dans le cadre de la gestion proactive des investissements privés et de l’accompagnement des investisseurs dont l’ANPI assure la continuité, des discussions sont d’ores et déjà en cours avec les principaux acteurs de la filière avicole locale, pour faciliter l’arrivée sur le marché de ce potentiel opérateur. Un opérateur qui devrait également, si son ambition se concrétise, favoriser le développement de la production céréalière, indispensable dans le cadre de la production de volailles.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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