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Gabon : Elza-Ritchuelle Boukandou et Joyce Laffite Ntsegue inquiets de la méthode CTRI

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Interpellés par les agents de la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire(DGCISM) pour être entendus 72 heures durant, des agents de la Société d’énergie et d’eau du Gabon en sont ressortis crânes rasés, après avoir été soumis à un service militaire. Une situation jugée humiliante, et qui n’a pas manqué de faire réagir certains acteurs politiques, à l’instar de Joyce Laffitte Ntsegue, porte-parole 2 du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) et Elza-Ritchuelle Boukandou, députée de la Transition. 

Si le processus de transition en cours est salué par l’écrasante majorité de la classe politique, au regard de son caractère inclusif et l’engagement des membres, la méthode du comité pour la transition et la restauration des institution (CTRI) concernant le traitement infligé aux agents de la SEEG suscite quelques inquiétudes au sein d’une partie de la classe politique. La députée de transition, Elza-Ritchuelle Boukandou et le militant du RPM, Joyce Laffitte Ntsegue ont clairement manifesté leur opposition, devant ce que les deux personnalités assimilent à une violation de la Charte de la Transition.  

Elza-Ritchuelle et Joyce Laffite contre des pratiques humiliantes du CTRI

Si la députée de transition, connue pour son franc-parler s’est contentée d’un court message sur sa page Facebook, elle a toutefois rappelé au CTRI les impératifs de liberté et de démocratie qui ont sous-tendu son action. « Monsieur le Président, si le CTRI a libéré le Gabon du pouvoir PDG le 30 août 2023, vous avez la lourde responsabilité de nous offrir la liberté … la liberté syndicale notamment », a prévenu l’honorable. 

De manière plus virulente encore, Joyce Laffite, le porte-parole du RPM a fustigé ces pratiques qui « n’honorent pas le CTRI et en particulier le président de la Transition, Chef de l’Etat, le Gén. Brice Clotaire Oligui Nguema ». Attaché au principe de liberté, gage d’une démocratie pluraliste, le collaborateur d’Alexandre Barro Chambrier a invité les autorités de la transition à cultiver la tolérance. 

Notons que le 4e Vice-président de l’Assemblée nationale de Transition, Geoffroy Foumboula, s’était lui aussi indigné dans un long message publié sur Facebook, du traitement dégradant infligé par les agents de la contre-ingérence aux syndicalistes de la SEEG. Il avait notamment rappelé que rien ne pouvait justifier un tel traitement.    

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