Gabon : deux députés de l’étranger dont un pour la zone Afrique

Impliquer les gabonais vivant à l’étranger dans la bonne marche de la nation. C’est entre autres l’objectif visé par les rédacteurs du Code électoral entré en vigueur le 22 janvier dernier, et qui consacre la création de deux sièges de députés pour la diaspora. En conférence de presse le samedi 25 janvier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault a apporté des précisions sur la mise en œuvre pratique de cette avancée.
La création de deux sièges de députés pour les Gabonais de l’étranger est consacrée par l’article 216 de la loi organique 001/2025 portant Code électoral en République gabonaise. « Le nombre de députés à l’Assemblée nationale est de cent quarante-trois (143) sur l’ensemble du territoire national et deux (2) pour les régions électorales représentant les gabonais de l’étranger. Ce nombre peut être diminué ou augmenté par la loi organique », précise ledit article.
Une loi pour préciser sa mise en œuvre
L’alinéa 2 de l’article 216 du nouveau Code électoral vient fixer les modalités pratiques de répartition des sièges. « Une loi précise les modalités de répartition des sièges de députés sur le territoire national et sur les régions ou zones électorales des gabonais vivant à l’étranger sur la base des critères de démographie électorale ou territoriale qu’elle définit », peut-on lire. Si cette loi n’a pas encore été défendue, Hermann Immongault, le ministre de l’Intérieur, explique que des choix ont déjà été opérés sur la base des critères fixés par le Code électoral.
Ainsi, selon Hermann Immongault, la représentation des gabonais vivant à l’étranger est plus importante dans la zone Afrique. « Il y aura un député représentant les gabonais vivant en Afrique et un autre pour le reste du monde », a-t-il indiqué. À en croire le membre du gouvernement, des dispositions matérielles et financières seront prises pour permettre à ces députés de siéger à Libreville au moment des sessions, et d’être proches de leurs administrés pendant les intersessions parlementaires.
GMT TV