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Lutte contre la corruption : le Gabon 32e africain sur 54 pays selon Transparency international

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Comme chaque nouvelle année, l’organisation non gouvernementale transparency international a rendu public, le 30 janvier 2024, l’indice de perception de la corruption (IPC) qui liste les pays qui excellent dans la lutte contre la corruption mais également ceux qui stagnent. En Afrique, excepté les Seychelles, l’Angola et la Côte d’Ivoire, la tendance est baissière. Le Gabon occupe une inquiétante 32e place sur 54 États.

Si l’Afrique aspire à se développer, il est indispensable qu’elle emprunte le chemin de la transparence et de la redistribution objective des fruits de la richesse de leur pays. Ce qui n’est pas toujours le cas. D’ailleurs, l’indice de perception de la corruption (IPC) révèle que durant l’année écoulée 2023, « seuls 23 pays africains sur un total de 54 ont amélioré leurs scores à l’indice de perception de la corruption ». Pour l’ONG Transparency international il s’agit d’une panne à régler.

Le Gabon, mauvais élève malgré le coup d’État !

Si d’aucuns espéraient un changement de paradigme immédiat avec la prise du pouvoir par les militaires, les résultats semblent moins évidents. Une situation quelque peu compréhensible avec le délai qui est relativement court pour apprécier l’impact CTRI sur la corruption. Toujours est-il que notre pays conserve une image vile quand il s’agit d’implémenter les outils de transparence et de clarté budgétaire. Le fléau de la corruption s’étant érigé en norme dans le public mais également le privé.

Sur 54 pays dont les données ont été passées au crible, il en ressort que notre pays occupe une inquiétante 32e place. Sapristi ! Autant dire que les campagnes de sensibilisation et les présumées opérations sous Ali Bongo Ondimba n’ont clairement pas porté leurs fruits. Le népotisme ouvrant la voie à la corruption et à tous les détournements de fonds publics sans poursuite judiciaire. Pour information, IPC classe 180 pays et territoires dans le monde en fonction du niveau perçu de corruption dans le secteur public, avec un score sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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