Gabon : ouverture d’investigations pour soupçons de détournements de fonds contre Ali Akbar Onanga

La Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) a lancé des investigations pour des soupçons de détournements de deniers publics, de corruption et d’enrichissement illicite, ce mercredi 15 janvier 2025. Parmi les cibles de ces enquêtes figure Ali Akbar Onanga, ancien Secrétaire Général du Gouvernement et ancien ministre de la Fonction publique.
Ali Akbar Onanga, autrefois au cœur de la gestion administrative du pays, serait-il accusé de pratiques illicites dans le cadre de ses anciennes fonctions. Cette procédure s’inscrit dans une campagne de lutte contre la corruption menée par les autorités de transition pour assainir la gestion publique et restaurer la confiance des citoyens.
L’information du procureur de la République près le tribunal de première instance judiciaire de Libreville par la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite de l’ouverture de cette investigation rentre dans la cadre des dispositions légales et réglementaires en vigueur. « L’ouverture de cette enquête traduit aussi une volonté claire d’envoyer un signal fort : nul n’est au-dessus des lois », a déclaré un des commissaires sous anonymat.
Un signal fort dans la lutte contre la corruption
La mise en cause de l’ancien Secrétaire général du Gouvernement s’accompagne d’investigations visant d’autres entités clés, notamment le ministère du Budget et des Comptes publics, la SEEG et le Fonds gabonais d’investissements stratégiques. Cependant, le cas d’Ali Akbar Onanga, en raison de son ancien poste stratégique, attire particulièrement l’attention.Conformément à l’article 38 de la loi n°042/2020, la CNLCEI est habilitée à mener ces enquêtes pour lutter contre les détournements de fonds publics et les conflits d’intérêts.
Cette affaire est perçue comme un test crucial pour les autorités de transition. « Si ces enquêtes aboutissent, elles marqueront une avancée majeure dans la lutte contre la corruption et renforceront la crédibilité des réformes en cours », a commenté un analyste juridique.
Les citoyens attendent désormais des résultats concrets de ces investigations, espérant que justice sera rendue et que cette action marquera une étape clé dans la moralisation de la gestion publique au Gabon.
GMT TV