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Gabon : le ministère de l’Éducation nationale ambitionne de réduire le taux de redoublement de moitié d’ici à 2026

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Le Gabon poursuit ses efforts en matière d’éducation avec une nouvelle initiative visant à réduire de manière significative le taux de redoublement scolaire d’ici à 2026. Portée par le ministère de l’Éducation nationale, cette ambition marque l’engagement des nouvelles autorités dans la promotion de l’excellence éducative.

Au nombre des projets inscrits dans le Plan national de développement de la Transition se trouve la réduction du taux de redoublement à l’horizon 2026. En effet, le département ministériel dirigé par Camélia Ntoutoume Leclercq a exprimé son ambition de réduire de moitié le taux de redoublement de l’école primaire, de l’enseignement général et de l’enseignement technique. Lesquels niveaux se situaient en 2020 respectivement à 17%, 14% et 20%.

Le redoublement un danger pour l’avenir de la jeunesse

Si le taux de réussite aux examens s’est nettement amélioré avec pour exemple une hausse de 13% au BEPC 2023, le niveau des élèves des classes intermédiaires, lui laisse encore à désirer.  Selon, Frédéric Lekyou, en 2023 environ 40% des élèves inscrits en classe intermédiaires ont redoublé, directeur général adjoint de l’Enseignement scolaire et normal. Une situation préoccupante pour le gouvernement de Transition.

Le redoublement scolaire est un obstacle majeur dans le parcours éducatif des élèves. Ce phénomène entrave la progression académique des élèves. Il peut également se solder par un décrochage scolaire et par conséquent contribuer à accroître les inégalités sociales et économiques en limitant l’accès à l’enseignement supérieur et aux opportunités professionnelles. 

Vers une réduction significative du taux de redoublement

Conscient de ces enjeux, le ministère de l’Éducation nationale a pris la décision de s’attaquer au problème du redoublement. L’objectif affiché est clair : réduire de moitié le taux de redoublement d’ici 2026. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de réforme du système éducatif gabonais, visant à garantir une éducation de qualité pour tous. Ainsi, en 2026 le redoublement devrait passer de 17% à 9% pour les primaires, de 14% à 7% pour l’enseignement général et de 20% à 10% pour l’enseignement technique en se basant sur les chiffres de 2020 contenus dans le PNDT.

A cet effet, Camélia Ntoutoume Leclercq et son équipe prévoient l’amélioration des conditions d’apprentissage des réformes curriculaires et même la mise en place d’une épreuve de rattrapage. Gageons que le ministère de l’Education nationale parvienne à relever ce défi.

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