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Gabon : les plantations d’eucalyptus, un danger pour les sols ?

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Pour lutter contre la déforestation, les autorités de la Transition ont opté pour le reboisement. Si l’initiative est louable au vu des enjeux environnementaux actuels, l’espèce choisie a suscité de vives réactions au sein de l’opinion nationale, car celle-ci serait plus dangereuse que bénéfique pour le pays.

En matière d’environnement, il vaut mieux prévenir que guérir. C’est dans cette logique que le gouvernement a récemment lancé une initiative de reboisement pour contrer le phénomène de déforestation. Si cette démarche a été saluée pour son engagement en faveur de la préservation de l’environnement, le choix de l’eucalyptus comme espèce à planter a soulevé des inquiétudes parmi les citoyens gabonais. Mais qu’est-il reproché à cette plante ?

La population opposée à la culture d’eucalyptus

Si dans le Plan national de développement de la Transition, il est prévu la plantation de 100 000 hectares d’eucalyptus, de nombreux concitoyens ont émis des doutes sur cette initiative. En effet, cette plante et pour cause, bien qu’elle puisse être utilisée de nombreuses manières, elles présenteraient de nombreux risques. En raison de son système racinaire profond et dense, l’eucalyptus assèche les sols en plus de les appauvrir, et ce, au détriment des autres plantes. Ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur la fertilité des terres et la disponibilité de l’eau, notamment dans les zones déjà fragilisées par la déforestation. 

Pis, cette plante serait hautement inflammable, ce qui augmenterait les risques de feu de forêt. Des observations faites à partir de l’expérience d’autres pays à l’instar de celle du Brésil. Par ailleurs, les populations ont appelé les gouvernants à opter pour une espèce plus connue et moins dangereuse pour nos sols. Gageons que les autorités prennent en compte ces préoccupations afin de garantir une approche responsable de la gestion des écosystèmes forestiers du Gabon.

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