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France : Ali Bongo visé par une plainte pour une dette de près de 30 millions FCFA

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Longtemps perçu comme la première fortune au Gabon de par son statut de Chef de l’Etat aux revenus faramineux, Ali Bongo Ondimba semble désormais vulnérable financièrement au point d’être poursuivi pour 45 000 euros. En effet, Benoît un Français prioritaire d’un établissement où l’on élève des étalons et des juments de race en vue de leur reproduction, réclame au président déchu le règlement de ladite ardoise pour l’entretien de 3 de ses chevaux depuis 2006.

À l’heure de la restauration des institutions, Ali Bongo Ondimba semble dépourvu de ses cantines d’argent et autres comptes bancaires qui auraient été alimentés, selon le CTRI, par de l’argent public. En attendant des éclaircissements dans ce dossier dont les éléments ne sont que très peu connus du grand public, éventuellement à l’issue de l’audit sur la Holding Delta Synergies, le désormais ancien président du Parti démocratique gabonais (PDG) tire le diable par la queue.

Ali Bongo bientôt incapable de payer 29 millions FCFA ?

C’est la question qu’il convient de se poser au moment où l’ancien Chef de l’État gabonais déchu le 30 août 2023 au terme du coup d’État mené par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), peine à éponger sa dette auprès de Benoît, propriétaire d’un haras en Normandie, qui héberge 3 de ses chevaux en pension. Engagé à faire respecter jour après jour les droits de ceux qui sont en difficultés, Julien Courbet sur RTL est allé à la rencontre du plaignant.

Las d’être tourné en bourrique, le créancier aurait décidé de passer par les médias pour dénoncer l’inobservation de son obligation par le débiteur. « 45 000 euros pour un petit haras comme nous c’est beaucoup surtout en période hivernale. Et il n’y a rien à faire. Maintenant on n’a plus de communication depuis novembre », a-t-il souligné. Non sans manquer de préciser qu’Ali Bongo Ondimba aurait cessé de régler depuis 2022. Ce qui correspond à plus d’un an. Benoît entend saisir les juridictions pour obtenir un règlement forcé. Nous y reviendrons !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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Un commentaire

  1. Ne pas confondre restitution de l’information et transformation de l’information. Bien que je n’ai aucune empathie pour sieur Ali Bongo, la dette mentionnée est celle d’un de ses frères un certains Omar Ben Bongo… Ecoutez mieux et restituez exactement l’information. Merci

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