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Ali Bongo : « Barro Chambrier et Ondo Ossa devront en répondre devant la justice »

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La pseudo-conversation entre le candidat consensuel Albert Ondo Ossa et son allié et président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) Alexandre Barro Chambrier n’a pas fini de susciter des reactions au sein de la classe politique. La dernière en date est celle du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), par ailleurs président sortant, Ali Bongo Ondimba qui, dans une interview accordée au quotidien L’Union, a laissé entrevoir une possible interpellation des deux leaders de l’opposition. 

En effet, si l’Agence France-Presse a émis des doutes sur l’audio (AFP) réalisé par le cameraman camerounais Joël Tatou du fait que cette « conversation est parfois difficilement audible », le chef de l’État sortant semble convaincu de l’authenticité de cet élément. Interrogé d’ailleurs sur cette question, Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué de condamner ces propos. 

À cet effet, le candidat du Parti démocratique gabonais à la présidentielle du 26 aout 2023 a jugé ces propos très choquants. « Vouloir envoyer des jeunes à la mort, car c’est bien de ça qu’il s’agit, pour espérer provoquer l’invasion de notre pays par des armées étrangères, cela ne porte pas d’autre mot que le crime de haute trahison », a lancé Ali Bongo Ondimba. 

Ali Bongo assure détenir des preuves matérielles contre Chambrier et Ondo Ossa

Dans le même ordre d’idées, le président sortant a laissé entrevoir de possibles poursuites, voire l’arrestation du candidat consensuel de l’opposition Albert Ondo Ossa et de son allié Alexandre Barro Chambrier. « Le moment venu, les intéressés devront en répondre devant la justice. Le fait d’être en campagne ne permet pas de tout dire. Et surtout pas ce genre de propos. Un homme d’État ne devrait pas dire ça », a-t-il soutenu. 
Réagissant d’ailleurs aux réactions des opposants, Ali Bongo Ondimba a dit détenir « des preuves matérielles, des témoins, par un mais plusieurs, il y a eu une expertise, une contre-expertise ». Ainsi, il s’est dit convaincu que les Gabonais connaissent la vérité et qu’ils savent désormais à qui ils peuvent faire confiance.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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