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Pseudo-conversation d’ABC et d’A2O : l’AFP désavoue le cameraman camerounais Joël Tatou

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La diffusion sur les antennes de Gabon 1ère de l’enregistrement d’une conversation attribuée au candidat consensuel de l’opposition Albert Ondo Ossa et le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) Alexandre Barro Chambrier n’a pas fini de susciter des réactions. La dernière en date est celle de l’Agence France-Presse (AFP) a émis des doutes sur l’intégrité de cet enregistrement audio réalisé par le journaliste vidéo Joël Tatou. 

En effet, cette sortie de l’agence de presse internationale généraliste et multimédia fait suite à la diffusion par certains médias gabonais d’un enregistrement vidéo ou le cameraman camerounais Joël Tatou affirme être l’auteur d’un audio de conversation entre Albert Ondo Ossa et Alexandre Barro Chambrier. Tout en affirmant que l’auteur n’est que pigiste pour l’Agence France-Presse, elle a battu en brèche l’authenticité de l’élément.  

« L’AFP n’était pas en mesure de vérifier l’intégrité de cet enregistrement audio, dans lequel la conversation est parfois difficilement audible », indique Sophie Huet, rédactrice en chef centrale de l’AFP. Pis, elle indique que l’agence n’a pas diffusé cet enregistrement réalisé par Joël Tatou à « l’insu de ses protagonistes qui est incompatible avec les règles de sa charte éditoriale et déontologique ». 

Il faut souligner que cette communication de l’Agence France-Presse fait suite à celle de TV5MONDE qui, dans un communiqué rendu public ce mercredi 23 août, a démenti « avec la plus grande vigueur l’information diffusée », l’information selon laquelle « le journaliste correspondant depuis 10 ans de l’AFP et de TV5MONDE à Libreville a confirmé être la source de l’audio qui dévoile le plan de déstabilisation du Gabon [..]. »

Tout en indiquant que le journaliste auquel il est fait référence n’a jamais travaillé pour TV5MONDE mais plus n’a jamais été son correspondant, le média assure que face à ces allégations, elle se réserve le droit de mettre en œuvre tout recours et/ou action qu’elle jugerait nécessaire pour défendre ses intérêts et l’intégrité de sa rédaction.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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