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Transport interurbain : flambée des prix pour les départs à l’intérieur du pays

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Habituellement fixés à des prix abordables, les tarifs de transport vers l’intérieur du pays ont augmenté de façon vertigineuse ces derniers temps. En effet, les agences qui assurent les transits interurbains de personnes s’appuient sur la demande forte actuelle pour surenchérir.

Face au flux intense de voyageurs vers l’intérieur du pays à l’approche des joutes électorales, plusieurs transporteurs interurbains ont décidé d’augmenter à leur guise les prix des billets. Une situation qui se confirme depuis le mois de juillet et qui laisse sans voix les passagers qui ne savent plus à quel saint se vouer.

 Les agences de transport seuls maîtres des tarifs 

Les mois de juillet et août propices aux départs en vacances vers l’intérieur du pays constituent une véritable opportunité pour les agences de transport. Ces dernières seraient semble-t-il devenues seuls maîtres des tarifs au détriment des populations. « On atteignait Oyem avec 12 mille, 14 ou 15 mille Bitam », souligne un voyageur.

 Or, désormais il faut débourser entre 15 et 18 mille FCFA pour Oyem et Bitam, entre 40 et 50 mille pour Lastourville et Moanda. Une augmentation que les agences mettent sur le dos des contrôles routiers et de la taxe sur le transport prélevée par la mairie de Libreville.

Les pouvoirs publics incapables de fixer les tarifs des transports interurbains ?

Chaque année à la même période, les agences décident elles-mêmes d’augmenter les tarifs sous le regard des pouvoirs publics. «Le train nous manque énormément. On débourse autant d’argent pour être entassés dans des bus parfois sans commodités», peste un voyageur. 

La Direction générale de sécurité routière (DGSR) a entrepris récemment de sensibiliser les transporteurs interurbains sur les dangers liés à la route. Une occasion qui aurait dû inciter le ministre des Transports, le Général Bibaye Itandas, à sensibiliser également sur la hausse des tarifs pratiqués interurbains. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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Un commentaire

  1. Franchement c’est un véritable cauchemar de voyager au Gabon. Ces agences surchargent les passagers comme des animaux. On paye cher pour voyager dans des conditions inhumaines. Ils mettent deux adultes sur un petit siège d’une place. Les autorités sont toutes complices tellement elles ont leur part à gagner et laisse tout faire.

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