«Pour le meilleur et pas le pire», le film de Judicaël Nzamba, nominé au Fespaco
Le journaliste et réalisateur gabonais Judicael Nzamba Nzamba défendra les couleurs du Gabon au Burkina Faso pendant le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Produit par l’Inptic, son film intitulé «Pour le meilleur et pas le pire» est en lice pour le prix du meilleur film d’école.
Suspendu pour cause de crise sanitaire Covid-19 qui a entraîné le décalage de la 27ème édition de février 2021 à octobre, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou reprend son cours normal pour cette 28ème édition qui se déroulera du 25 février au 4 mars 2023. Placé sous le thème : « Cinéma d’Afrique et culture de la paix », l’événement diffusera 170 films.
Au nombre de ceux-ci retenus sur 1142 productions cinématographiques inscrites, figure « Pour le meilleur et pas le pire ». Œuvre du journaliste et réalisateur Judicaël Nzamba Nzamba, ce film en lice pour le prix du meilleur film école a toutes les chances de se distinguer. Et pour cause, ce court-métrage à la représentation impeccable est un plaidoyer contre les violences faites aux femmes.
En 10 minutes, le jeune réalisateur à la trentaine à peine peint le mariage de Sarah avec François ponctué de nuits cauchemardesques. Orpheline de père, Sarah est vite transformée en punching-ball par son époux sous le regard impuissant de sa génitrice Colette. Cette dernière ne pouvant rembourser la dot, assistera au « pire » avec la mort de sa fille qui avait cru au « meilleur ».
Les résultats du Fespaco seront connus le 4 mars prochain. Dans l’attente du verdict, l’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication (Inptic) espère rafler la mise avec ses 4 poulains en lice. En effet, 3 autres films gabonais sont en compétition. Il s’agit d’«Anaëlle» de Pierre Nicolas Mbumba, d’«Elisa» de Yowane Mezembe et de «Confusion» d’Ornel Mengue Dzo.
