Les personnes dépourvues de moyens n’ont-elles pas le droit de se mettre en couple? C’est la question que l’on pourrait se poser au vu de nombreuses sorties sur internet des « coachs love » encourageant la vente de l’amour. À croire que l’argent constitue désormais le seul gage pour se permettre une idylle amoureuse, laissant ainsi les moins nantis comme des parias du 21ème siècle.
Les réseaux sociaux ont cette capacité de donner la parole à tous les individus. S’y appuyant, ces influenceurs s’érigent en donneur de leçons et définissent les codes pour conquérir l’âme sœur. D’ailleurs ces personnes affirment que « l’amour c’est pas pour les pauvres ». Une affirmation qui pourrait faire croire que Cupidon ne visite qu’une certaine classe de la population.
Aussi, dans la société gabonaise, il semble admis que la femme ne devrait sortir qu’avec un homme qui est à l’aise financièrement. Une sorte de caution pour l’ensemble de ses besoins et ses appétits multiples et variés. L’argent devient ainsi un critère fondamental pour « avoir la femme » et ceux avec pas ou peu de moyens doivent « chercher l’argent ».
S’il en ressort une portée sociale,il est néanmoins judicieux de l’appliquer au cas par cas. D’autant plus que si seul on va plus vite, à deux, on va plus loin. Occasion pour nous de rappeler la nécessité de bien choisir son partenaire afin que celui-ci soit présent dans le meilleur ou le pire. Malgré les clichés, des hommes aussi sont désormais abonnés à cette pratique et usent de leur charme pour obtenir des présents.
