Gabon : vers l’acquisition de camions cubitenaires pour la distribution dans les quartiers dépourvus d’eau

Ce jeudi 22 février 2024, le premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima a présidé une séance de travail avec certains membres de son gouvernement et les équipes techniques concernées par la question de l’eau potable. Il était question lors de cette rencontre de discuter des pistes de solution à apporter en urgence pour répondre aux attentes des populations du Grand Libreville en matière d’approvisionnement en eau potable. 

Face au stress hydrique que rencontrent plusieurs quartiers de Libreville et ses environs, le gouvernement a décidé d’agir au plus pressé. C’est dans cette optique, et en attendant la fin des travaux structurants dans ce domaine (Ntoum7, Kango et la fin du projet PIEAPAL, que le gouvernement a tablé sur l’acquisition par la Société d’energie et d’eau du Gabon (SEEG) des camions cubitenaires.

Des camions qui auront pour mission de distribuer ce précieux liquide dans les quartiers dépourvus en eau potable. Une solution qui devrait permettre à de nombreux ménages d’avoir accès à cette ressource indispensable à la satisfaction de certains besoins. Dans le même ordre d’idées, le gouvernement a également évoqué la problématique de la qualité de l’eau distribuée par certains opérateurs informels du Grand Libreville dans les ménages à des fins commerciales.  

Une surveillance plus accrue de la qualité de l’eau commercialisée aux populations

« Garant de la sécurité sanitaire de ses concitoyens, l’État va regarder de façon minutieuse l’origine de cette eau. Un mécanisme de validation garantissant la potabilité de ce liquide sera mis en place et permettra aux organes agréés de distribuer de l’eau dans les normes nécessaires », indique le communiqué de la primature. Conscient des difficultés rencontrées par la SEEG d’assurer de manière efficiente ses missions, l’État a pris les dispositions soit par des solutions compensatoires du service public ou par la réalisation de travaux structurants. La capitale gabonaise et ses environs est la partie la plus impactée par ce stress hydrique.

A ce titre, le gouvernement a déjà initié plusieurs projets dont ceux concernant la construction de deux  unités de production d’eau notamment Mbomo 1 et 2 et la mise en place d’une autre usine de production dénommée Ntoum 7. Avec ces investissements, le gouvernement aura réglé de façon définitive le problème d’eau à Libreville et ses environs.