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Gabon : pour la réhabilitation des voies secondaires, le CTRI table sur des routes en béton armé

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La dégradation avancée des voiries urbaines dans la capitale n’est plus à présenter. Déterminé à en venir à bout, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et son gouvernement de transition, ont opté pour une solution à la fois économique et de qualité, à savoir: la route en béton.  Choix à la fois réfléchi et durable, ce type de route en béton, a l’avantage d’être de longue durée et d’un coût d’entretien extrêmement réduit.

3 mois que le pays est sur la voie de la transition et de la restauration des institutions. 3 mois que le CTRI et le gouvernement de Transition ont inscrit la réhabilitation et le développement des infrastructures de base notamment routières, dans leurs chantiers urgents et prioritaires. Lançant plusieurs chantiers axés autour des voiries urbaines dans les différents quartiers du Grand Libreville, le nouvel exécutif a décidé sur certains chantiers à l’image de Plaine Niger, Batavea ou Akébé, de miser sur le béton armé. 

La route en béton, une solution pour l’amélioration des voies secondaires

En effet, conscient du coût de réalisation des routes en bitume qui varie de 500 millions à 1 milliard de FCFA et en vue d’apporter des solutions pérennes, les chantiers entamés dans ces quartiers depuis plus de deux mois et dont la livraison est prévue entre février et mars 2024, seront revêtus de béton. Une nouveauté qui s’inscrit dans une logique d’économie, d’écologie, de durabilité et de qualité, puisque selon plusieurs experts, lorsqu’elles sont bien réalisées, ces routes offrent bien plus d’avantages que celles en bitume avec une durée de vie pouvant atteindre 40 ans.


D’ailleurs, selon les techniciens de la société adjudicataire BMC Architecture, la route en béton « facilitera la circulation dans ce quartier où l’accès est bien souvent difficile ». L’entreprise qui s’est engagée à garantir la qualité de la construction conformément aux normes établies, offrira donc aux autorités de la transition une nouvelle gamme de possibilités quand on sait l’ampleur des chantiers routiers qu’elles doivent mener. A noter qu’afin de vérifier l’état d’avancement des travaux, un comité de supervision sera mis en place comme indiqué par les responsables de BMC Architecture.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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