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Gabon : Nguia Banda dénonce la couardise des chantres du PDG devenus pro CTRI

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Depuis la prise du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et la fragilisation du Parti démocratique gabonais (PDG), bon nombre de compatriotes ne manquent pas de dénoncer l’opportunisme politique auquel semblent s’adonner certains cadres de l’ex parti au pouvoir. Dernier fait en date, l’exilé politique Alfred Nguia Banda, qui, dans un libre propos, a fustigé le transactionnalisme politique de certains pdgistes, en perte de conviction. 

Devant ce qui s’apparente à une forme de Transhumance politique, l’ancien cadre du Parti démocratique gabonais n’est pas allé de main morte. Loin de s’attaquer de manière indiscriminée aux militants et cadres du PDG, il s’en est méthodiquement pris à ceux qui hier encore, chantaient les louanges du « distingué camarade », et qui depuis la prise du pouvoir par le Gén. Brice Oligui Nguema, semblent curieusement avoir trouvé le remède contre la cécité. 

Des pdgistes en quête de virginité politique 

Si le CTRI a placé cette Transition sous le sceau de l’inclusivité, Alfred Nguia Banda dénonce surtout le manque de constance politique de certains. En effet, celui qui a quitté le navire PDG en 2016, du fait d’une rupture idéologique, regrette l’immoralité de ces personnalités politiques qui, faute de courage pour déposer leur démission en bonne et due forme, « sautent comme des grenouilles sur une barque en déperdition ». 

« Je constate, avec consternation, la couardise de ceux qui hier chantaient quotidiennement les louanges de Ya Ali aduler le CTRI aujourd’hui. Quelle infamie !!!! », a indiqué l’ancien soutien de Jean Ping. Qualifiant ces personnalités « d’opportunistes politiques », Alfred Nguia Banda a prédit une « déchéance morale » à leur encontre. Laquelle serait le triste sort qui s’applique aux personnes en manque de conviction politique.

Pour rappel, en 2016, Alfred Nguia Banda avait démissionné de son poste de Directeur général de la Société gabonaise d’exploitation des produits pétroliers (SGEPP), avant d’apporter son soutien à Jean Ping, à la faveur de l’élection présidentielle de 2016. Un soutien pour lequel il aurait subi des pressions de la part du régime déchu, au point de consentir à s’exiler en France avec sa famille.

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